Photos prises en juin 2009

 

 

 

La Fontaine Allée des Tilleuls de Saint-Priest-Taurion

 

Cet ancien village devenu petite ville, se situe au confluent de la Vienne et du Taurion. Les hommes dès la préhistoire se sont installés sur les collines et les coteaux environnants. Saint-Priest tient son nom de l’évêque de Clermont-Ferrand, décapité en 674 et dont 24 communes prirent le patronyme. Baptisée au départ Saint-Priest-les-Olières, la ville prend au XVIIème siècle le nom de Saint-Priest-Taurion. En 1339, les moines de Grandmont font construire un pont reliant les deux rives du Taurion. Cinq châteaux entourent cette commune, ils ont pour la plupart été construits au Moyen-Âge.

Des moulins se sont dressés un peu partout sur les bords de la Vienne et du Taurion. Au XVIIIème siècle, les bois flottaient par centaines sur la Vienne. Ils servaient à alimenter les fours des manufactures de porcelaine. Au XIXème siècle l’arrivée du chemin de fer a complètement modifié le paysage. Pour faire passer la voie ferrée de Limoges à Ussel, un viaduc de 21 mètres de haut et de 10 arches a été construit derrière la localité.

La fontaine se trouvait jusqu’en 2008 dans la cour de la Mairie (ex-école primaire), aujourd’hui elle orne le petit square précédant l’allée des Tilleuls. Elle ne fonctionnait pas lors de notre passage, pour des raisons liées à son entretien. Elle fut offerte à la commune en 1890 par Pierre-Edmond TEISSERENC DE BORT qui était alors sénateur.

Né à Châteauroux le 4 septembre 1814, il sort de l’École polytechnique en 1835. Administrateur du chemin de fer Paris-Lyon, il est élu député de l’Hérault en 1846, de la Haute-Vienne en 1871. En 1873 et en 1877 Il devient Ministre de l’Agriculture dans le gouvernement Jules Dufaure. De 1876 à sa mort le 29 juillet 1892 il est sénateur de Vienne, s’intéresse notamment à l’élevage de vaches limousines et à l’amélioration de la race. Il fait partie des pionniers dans l’épopée de cette race bovine. De plus, il fut organisateur de l’Exposition universelle de 1878 et supervisa celle de 1889. Il a écrit de nombreux ouvrages sur les chemins de fer.

A Nicole et Jean, nous devons la découverte de cette petite cité.