La Fontaine de la Chapelle N-D du Vrai Secours
La Fontaine de la Chapelle N-D du Vrai Secours
Photos prises en mars 2011

 

La Fontaine de la Chapelle Notre-Dame du Vai-Secours de Plouay

 

L’étymologie de Plouay viendrait du breton « Plou » (paroisse) et de « zoe » (saint Ouen pour saint Doue) ou de « zay » (saint Zay). On rencontre les appellations suivantes : Plozoe (en 1308), Plozoc (en 1368), Plouzay (en 1387), Plouay (en 1448, en 1536), Ploay (en 1464). Le village de Ty-Henry en 1682 est rattaché à la châtellenie de Pont-Callec. Il possède son propre cimetière, son propre presbytère et deux chapelles : Saint-Laurent et Vrai-Secours (ou Vraie-Aide) bénite le 8 septembre 1625. Incendiée sous la Révolution. Elle a été reconstruite vers la fin du XVIIIe siècle avec les pierres de l’ancienne chapelle, en dehors du village de Ty-Henryelle.

Une association « Le Comité du Vrai-Secours » est créée en 1980 sous la présidence de Monsieur Emile Le Fouler, afin de restaurer le site. Une équipe de bénévoles réalise d’importants travaux au niveau des joints, piliers extérieurs, peintures, portes, toiture de la chapelle. La date de 1697 est gravée au-dessus de la porte, sous le pignon, une niche abrite une statue de la Vierge couronnée portant l’enfant Jésus.

 

La Fontaine associée à cette chapelle et située à deux cents mètres de cette dernière, au milieu d’un champ, a également bénéficié d’une belle réfection. Elle est considéré comme universelle, c’est à dire que ses eaux sont réputées pour la guérison de tous les maux, elle est également reconnue comme “Fontaines voueuse et vindicative”. La légende raconte qu’un homme ce moqua en ce lieu de la Vierge. En punition, son enfant devint aveugle huit jours plus tard. Il ne recouvra la vue qu’après la célébration d’une messe réparatrice.

L’édifice du XIIIème siècle, qui protège la source est à deux pentes, il présente une voûte profonde à ouverture en plein cintre et des piédroits à pilastre. Entouré d’un enclos un échalier, barré d’une pierre pour éviter l’intrusion d’animaux, en assure l’accès. Un second bassin aux bords moulurés est alimenté par un canal de pierre. La stèle n’accueille plus de statue.

 

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