La Fontaine de Duilhac
La Fontaine de Duilhac
Photos prises en septembre 2005

 

 

La Fontaine de Duilhac de Duilhac-sous-Peyrepertuse

 

Enserré entre deux murs de calcaires crétacés plissés par les Pyrénées, Peyrepertuse et Caprone, le terroir de Duilhac n’est que montagnes. Aussi ses habitants ont reçu le surnom de «Sauta-rocs» (saute-rochers). Construit sur un éperon rocheux, le village domine un petit cirque où se sont concentrées presque toutes les parcelles cultivées, actuellement en vigne. Au dessus, les pentes du Tabourc, ou de Peyrepertuse, sont le domaine des moutons et des abeilles. Le centre ancien médiéval de la cité, appelé le “Fort” correspond probablement aux murailles du XIVe siècle, dont des vestiges sont encore visibles près de l’église. Depuis le 5 mai 1976 la commune a prit le nom de Duilhac-sous-Peyrepertuse.

En bas du village, au pied du fort, sortant du rocher, coule une eau pure et abondante, c’est grâce à cette fontaine que le bourg se développa. Le bassin monolithe creusé de quatre excavations, reçoit l’eau distribuée par les goulottes. Au dessus a été gravé un vers de Ronsard «Quiconque en boira qu’amoureux il devienne». L’eau coule ensuite dans le long bac accolé à la paroi, et qui servait de lavoir avec son rebord en pan incliné. Au début du XXème siècle l’olivier était cultivé à Duilhac ainsi que dans les communes alentours. Les olives étaient écrasées au moulin par une meule contenue dans une auge circulaire. Ensuite ce broyer était installé sous la vis du pressoir. Pendant la pression on faisait couler de l’eau chaude afin d’entrainer l’huile dans des jarres pour qu’elle soit recueillie à la surface de l’eau. De nombreux producteurs des localités environnantes préféraient porter leurs olives à Duilhac, en raison de la qualité de l’eau utilisée. L’eau de la fontaine n’a rien perdu de son goût agréable et de sa fraîcheur.

 

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