Photos prises en octobre 2019

 

 

La Fontaine des Cordeliers de Clermont-Ferrand

 

A la fin du XIIème siècle, la comtesse Brayère reçu de son mari la bourgade de Montferrand, à laquelle avec l’aide de son fils Guillaume, elle donna charte libérale, des garanties sur les libertés et un plan d’urbanisme rigoureux. En 1304 la cité fut classée troisième des treize villes de Basse-Auvergne. Elle s’étendit à l’ouest et une nouvelle enceinte dut être construite, elle était percée de quatre porte dont celle de Bise au Nord à l’emplacement de l’actuelle place des Cordeliers. Au XIIIème siècle des religieux s’installent à Montferrand ou l’on ne comptera pas moins de trois églises et de huit couvents dont celui des Cordeliers. Plusieurs cours de justice sont transférées dans cette cité, elles y resteront jusqu’au XVIème siècle puis disparaîtront les unes après les autres, la dernière celle du baillage ordinaire fut supprimé en 1731, lorsque par édit royal Louis XV décréta son union avec la ville de Clermont sa rivale, pour donner naissance à Clermont-Ferrand.

Le long du mur de l’ancien couvent des Cordeliers (aujourd’hui école Ste-Thérèse les Cordeliers), sur la place éponyme coule une fontaine. Son bassin rectangulaire est surmonté d’un dosseret orné de volutes. Au sommet l’eau jaillit d’une rosace. L’ensemble a été réalisé en andésite. A Montferrand, dès le XIIIème siècle la lave de Volvic était très largement utilisée, soit pour les motifs de décoration (sculptures) soit pour les embrasures de fenêtres et même pour les façades entières, dont certaines sont encore visibles rue des Cordeliers ou rue Jules Guesde par exemple.