La Fontaine Route de Saint Beauzire
La Fontaine Route de Saint Beauzire
Photos prises en septembre 2017

 

 

La Fontaine route de Saint-Beauzire de Clerlande

 

Le patronyme de la commune viendrait du latin Cler-Land, le pays éclairé, ou de Clarendo landes aux buissons clairsemés. Implanté à l’ouest de la Limagne, le bourg domine légèrement la plaine qui va se heurter aux barres des Monts Dômes. L’histoire de Clerlande débute à Vazeilles (à l’emplacement de la Grande Gravière) qui est le berceau de la commune. Le bourg était alors un chef lieu et disposait d’une église, d’un hôpital, moulin, château de haute justice et se composait de plusieurs quartiers. La ville est indépendante en 1271 après le rattachement de l’Auvergne à la Couronne. Située au milieu des marécages, la Grande peste de 1348 décime la population, une partie des habitants se réfugie dans des lieux plus salubres. Désertée Vazeilles est pillée par les routiers et des mercenaires. Sous Henri IV la pression des seigneurs ligueurs ou loyalistes précipite le morcellement de la paroisse en plusieurs sections dont celle de Varennes (la plus importante), sur ce site existait le château de Benistan propriété des Lauberies. Leur fille Gilberte épousa un bourgeois riomois qui devint ainsi seigneur de Benistan. Amable-Jacques l’un des descendants du dit seigneur, sans enfant rédigea en 1842 un testament au profit de la section de Clerlande, il exprimait en dernières volontés, la construction d’une église, d’une mairie et d’une maison d’école. Il mourut peu de temps après mais son neveu réalisa son voeu. En 1869 les travaux étant terminés, les Conseillers de la section de Clerlande demandèrent la séparation de Clerlande et de Varennes ce qui fut accepté et Clerlande devint alors une nouvelle commune de France.

A l’angle de la route de Saint-Beauzire et de la route de Pontmort, une construction en contre bas de la rue abrite une fontaine. Six marches permettent l’accès à un espace gravillonné, face à l’escalier un long bassin rectangulaire sur la droite duquel s’élève l’édicule protégeant la source. L’édifice à toit en bâtière est couvert de lauzes, au dessus de l’ouverture fermée par une grille, le linteau porte gravé la date de 1808, probablement celle de l’édification. A l’intérieur sur la partie droite un bac, sur la gauche débouche une canalisation qui amène l’eau vers le bassin situé à l’avant de l’édifice. En remontant au niveau de la rue accolée latéralement au précédent bâtiment une autre construction de moindre importance couverte d’un toit à deux pans et dont l’ouverture est close par une porte de bois Une croix somme l’ensemble très bien entretenu.

 

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