Photos prises en juin 2016

 

La Fontaine rue de l’Eglise de Montigny-lès-Arsures

 

Sur le territoire de Montigny-lès-Arsures,  le Clos des Rosières de Louis Pasteur, historique vignoble du Jura, a été utilisé par ce scientifique et par ses successeurs pour des études en microbiologie. En 1874 Louis Pasteur pionnier dans les recherches microbiologiques achète cette vigne qu’il agrandit en 1879 puis en 1892 pour une surface totale de 48 ares. En 1878 il organise sur cette parcelle une expérience pour répondre à un écrit de Claude Bernard (médecin physiologiste), qui remet en cause l’origine biologique des fermentations. Pasteur enferme alors des pieds de vigne à l’intérieur de serres, et entoure les grappes de raisin de coton. Il démontre que le jus tiré des dites grappes ainsi protégées des germes de l’air ne peut pas fermenter. Le Clos des Rosières marque ainsi l’histoire de la science. Entre 1879 et 1884, le phylloxéra ravage les vignobles, les cépages du Clos sont replantés de différentes variétés, Poulsard,Trousseau, Savagnin…….En 2012 l’Académie des Sciences propriétaire du Clos décide de redonner à ce lieu de mémoire de l’histoire de sciences un caractère expérimental. Aujourd’hui un groupe de scientifiques travaille sur un programme de recherche pour essayer d’éradiquer les maladies du bois de la vigne dues à un complexe de champignons qui provoque le dépérissement de la vigne. Ce vignoble de Pasteur est le premier site mondial d’étude de ces maladies.

En parcourant le bourg vers l’édifice religieux, à l’entrée de la rue de l’Eglise un petit bruissement attire l’attention, il provient d’une fontaine installée sur un espace pavé bordant la route et entouré d’un mur de soutènement des terrains situés en surplomb. Un bassin rectangulaire est surmonté d’une pile se terminant par une forme pyramidale. Le dégorgeoir soutenu par une volute de métal est muni d’un robinet, pourquoi ce dispositif ? Puisque lors de notre visite l’eau coulait sans discontinuer et personne ne venait se servir. Le trop plein du bassin se déverse dans le bac de moindre importance qui lui a été adjoint. Aucune pancarte ne mentionne que cette eau est impropre à la consommation.