La Fontaine Saint-Corentin
La Fontaine Saint-Corentin
Photos prises en mars 2017

 

 

La Fontaine Saint-Corentin de Saint-Connan

 

Le patronyme de Saint-Connan aurait pour origine le nom d’un moine d’origine armoricaine, disciple de Saint-Cadoc ou de Saint-Cadvan et vivant au monastère de l’île d’Ely. En 1142 le comte Alain le Noir fonde à Saint-Connan (alors paroisse de Saint-Gilles-Pligeaux) l’abbaye cistercienne de Notre-Dame de Coat-Mallouen. C’est en ce lieu qu’en 1719 s’est réfugié dans un premier temps le marquis de Pontcallec chef de la conjuration qui porte son nom, il sera arrêté deux mois plus tard au presbytère de Lignol. Saint-Connan devient une paroisse à part entière en 1804. Lors de la Seconde Guerre Mondiale en juin 1944 se forme le maquis de Plésidy-Saint-Connan. Attaqués par les Allemands le 27 juillet 1944, les maquisards résistent, les assaillants renoncent. Guingamp sera libéré par ces résistants le 7 août 1944. En 2012 un « Musée de la résistance en Argoat » est ouvert à Saint-Connan afin de rappeler les actions de ce maquis.

Au début de la Hent Sant Kaourintin (rue Saint-Corentin) sur une esplanade engazonnée se dresse la fontaine placée sous la protection de Saint-Corentin. Cette fontaine monumentale datant de 1890 est incluse dans un petit enclos. Le fronton est composé d’une niche peu profonde avec arc en plein cintre, elle abritait autrefois une statue du Saint aujourd’hui disparue. Le bassin est complété de deux bas murets. A Plomodierne se situe l’ermitage de ce Saint qui fut évêque de Quimper et demeure le Saint-Patron de la cité. A Saint-Connan on retrouve la légende du poisson qu’il pêchait chaque jour et dont il prélevait un morceau pour se nourrir. Remis à l’eau l’animal se reconstituait afin d’assurer le lendemain le repas de Saint-Corentin.

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