Photos prises en mars 2010

 

 

La Fontaine Saint-Firmin de Méry-ès-Bois

 

Méry ès Bois (extrait d’un texte figurant sur un panneau, place du centre socioculturel) “est cerné par de vastes étendues boisée, le village de Méry ès Bois signale dans son nom même la place qu’occupe la forêt dans la vie locale. La commune a pour activité principale la fabrication de douelles (lames de bois) pour la tonnellerie. Les troncs de chênes provenant des forêts domaniales de Saint Palais et d’Allogny sont fendus, puis le merrain est “coutré” (dégrossi) et “plané” (poli). Les meilleurs vins et alcools vieillirons dans ce bois de très haute qualité, réputés dans tout le monde viticole. La forêt est aussi le lieu des légendes. Dans les bois au nord, le petit lac des Armées passe pour dissimuler le lourd butin de guerre que lui aurait confié Jules César lui même, soucieux de ne pas retarder la marche de ses légions sur Avaricum (Bourges); sur ce trésor disparu pèse une mystérieuse menace: quiconque tenterait de s’en emparer disparaîtrait aussitôt dans le lac ! Plus près de là, au bord du sentier, la fontaine Saint-Firmin rappelle le passage du saint évangélisateur, quelques siècles après la conquête romaine. Plus qu’une légende, l’histoire de Saint Firmin est le récit fondateur de la communauté, inscrit dans la tradition et dans le patrimoine bâti du village”.
Près de la Fontaine éponyme au bord du lac des Armées, un autre panneau retrace les origines de cette source : ” l’Histoire de Saint-Firmin se situe au IIIème siècle, dans la Gaule romaine. Fils d’un sénateur de Pamplune en Espagne, il est converti au christianisme par Saint-Sernin, l’évêque de Toulouse. Prêchant à son tour la bonne parole Firmin évangélise l’Auvergne et l’Anjou avant de se fixer en Picardie.

De passage dans le Berry, il convertit les habitants de Mariacum, future Méry-ès-Bois. Devenu le premier évêque d’Amiens, il est martyrisé et meurt décapité en 287. Le culte de Saint-Firmin s’est répandu en Berry au cours du IXème siècle. L’église de Méry-ès-Bois lui est dédiée et abrite un buste-reliquaire du XVIIIème siècle à son effigie.
La légende raconte, que durant son séjour ici, le saint aimait se reposer à l’ombre d’un chêne. C’est à cet endroit que la source jaillit à son départ. Il attribua à cette source pour ceux qui viendraient boire son eau, des pouvoirs qui sont de guérir des fièvres, des convulsions ….de la peur. La fontaine était un lieu de pèlerinage annuel. De nos jours la tradition de “l’assemblée” (fête du village) est toujours liée à la célébration de la fête de Saint-Firmin, en septembre. La statue placée dans la niche le représente en costume d’évêque”.