La Fontaine Saint-Léon
La Fontaine Saint-Léon
Photos prises en septembre 2009

 

 

La Fontaine Saint-Léon de Treffléan

 

De l’époque romaine, il ne reste sur la commune de Tréffléan (en Breton Trevlean) qu’un tronçon de la voie de Vannes à Rieux, passant près de Kerbihan, de Saint-Mathieu, du bourg, et de Kerhallec. Le Moyen Âge est une époque clef de l’histoire de la commune avec ses nombreux monuments. Les émigrés bretons sont arrivés dans ce pays vers le VIIème siècle, et y ont maintenu leur langue et leurs usages. Treffléan était, semble-t-il, une “section dérivée” de la paroisse de Sulniac (Une “section dérivée” s’appelait “Trève” ) et l’église étant placée sous le patronage de saint Léon, le nom du village était alors “Trève – Léon” qui s’est déformé en “Tréf-Léon”.

Selon l’historien Poquet du Haut Jussé, la richesse exceptionnelle en édifices religieux s’expliquerait par l’affluence des pèlerins à la chapelle du Cran. Une argumentation qui a pour origine une mention faite à ce sujet dans une bulle du pape Clément V datée de 1309. En 1789, la Révolution érige Treffléan en commune et l’année suivante, son recteur est l’un des rares membres du clergé de la région à prêter serment à la constitution civile. Il est nommé vicaire épiscopal de l’évêque constitutionnel de Vannes.

La fontaine Saint-Léon date du XVIIème siècle, c’est un monument de plan carré, ouvert sur trois côtés par des arcades surbaissées. Elle est couronnée d’une pyramide régulière que domine une croix. Cette pyramide porte sur l’une de ses faces un fleuron, sur celle lui faisant pendant une croix gravée dans un cercle. Elle évoque l’emblème des Templiers dont la commune de la Vraie-Croix et celle de Tréffléan se disputent la présence. Cette fontaine est encore fréquentée, comme le démontre le petit bouquet déposé sur l’eau de son bassin.

 

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