La Fontaine Saint-Martin de Genouillas
La Fontaine Saint-Martin de Genouillas
Photos prises en juin 2013

 

La Fontaine Saint-Martin de Genouillas de Saint-Pardoux-le-Lac

 

Depuis le 1er  janvier 2019 Saint-Symphorien-sur-Couze s’est associée avec Roussac et Saint-Pardoux, pour former la nouvelle commune de Saint-Pardoux-le-Lac. L’église de Saint-Symphorien-sur-Couze, possède depuis 1866 une relique de Saint-Martin de Tours. La chapelle sous le vocable de Saint-Martin se situe au milieu des bois. En 1512 il existait déjà en ce lieu un édifice religieux, il fut détruit pendant la révolution. A son emplacement une nouvelle chapelle fut édifiée en 1869.

 

La Légende raconte que Saint-Martin de passage se serait arrêté à cet endroit.  Deux creux dans un rocher correspondraient aux pas de sa mule, dans la chapelle figure une représentation de cet épisode.

 

Le site se compose en plus de la chapelle, du rocher “le pas de la mule”, d’une réplique de la grotte de Lourdes, d’une croix et d’une bonne fontaine. De tout temps et encore aujourd’hui c’est un haut lieu de pèlerinage. Le plus important se déroulait le premier dimanche de Mai, dans les années 1960 il attirait au moins un millier de personnes. Le rituel était le suivant : A la fin de la messe les participants faisaient étape au rocher du “pas de la mule”, certains s’y agenouillaient afin de guérir leurs douleurs, puis la procession se rendait à la réplique de la Grotte de Lourdes. Les pèlerins se dirigeaient ensuite à la fontaine dont les eaux sont réputées guérir les douleurs, certains y remplissaient des bouteilles d’autres y trempaient un mouchoir ou autre et s’en frictionnaient les parties douloureuses, on y jetait également des pièces de monnaie pour que les enfants ne se cognent pas les chevilles en marchant. A la croix de bois qui domine le site sont accrochés des ex-voto sous forme de vêtements d’enfants, de linges, mais aussi des sachets de poils ou de laine ( Saint-Martin est aussi le protecteur des animaux). La procession regagnait la chapelle où l’on faisait des offrandes, où l’on allumait des cierges et dont on touchait l’autel et les murs intérieurs.

Aujourd’hui les pèlerins se rendent souvent individuellement en ce lieu, comme le démontre les fleurs posées au pied de la grotte. La fontaine est constituée d’une simple excavation entourée de blocs de pierre, l’eau est limpide. Un pèlerinage s’y déroule toujours le premier dimanche du mois de mai.

A Nicole et Jean, nous devons la découverte de ce site.

 

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