La Fontaine Saint-Yrieix
La Fontaine Saint-Yrieix
Photos prises en juin 2013

 

La Fontaine Saint-Yrieix de Saint-Yrieix-la-Perche

 

Place de la Font Saint-Yrieix, sur le mur d’une habitation formant un angle avancé, une pompe attire le regard, au-dessus est apposée une pancarte sur laquelle figure l’inscription suivante : “Fontaine Saint-Yrieix”. Sur l’autre face de l’angle du mur une niche a été creusée, elle abrite la photo du chef-reliquaire en argent de Saint-Yrieix et un petit bouquet de fleurs. Une source aurait jailli en ce lieu sous le marteau d’Arédius. Yrieix (Arédius) est né dans la noblesse de Limoges au VIème siècle. Ordonné par Saint Nixier de Trêves, il fonde un monastère dans sa propre maison d’Attane située à l’emplacement de la ville de Saint-Yrieix. Le chef-reliquaire en argent de Saint-Yrieix exposé à la collégiale est une copie exécutée par l’orfèvre londonien Joubert à la demande du marchand anglais Duveen qui en 1905 avait retrouvé l’oeuvre originale réalisée entre 1220 et 1240. Il vendit ensuite le chef-reliquaire authentique à un riche collectionneur américain Pierpont-Morgan. En 1917 à la suite d’une donation, ce chef-reliquaire arriva dans les collections du Metropolitan Museum où il se trouve encore aujourd’hui.

L’eau de la fontaine sous le vocable de Saint-Yrieix soulage les maux de tête et les rhumatismes. Pour se conformer au rite, le pèlerin devait se rendre à la source nu-pieds un cierge à la main depuis sa maison et ce trois lundis en vieille lune. Il se lavait alors les membres malades et buvait l’eau, il mettait ensuite des objets votifs dans la niche au-dessus de la fontaine. Aujourd’hui il n’y a pratiquement plus de dévotion, mais la niche est toujours fleurie, et l’eau de la fontaine est régulièrement consommée par les Arédiens. Sur le dégorgeoir, un bec en fonte permet d’accrocher un seau.

A Nicole et Jean, nous devons la découverte de cette fontaine.

 

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