Photos prises en mai 2012

 

 

La Source Notre-Dame de Benoîte-Vaux de Rambluzin-et-Benoîte-Vaux

 

Pour les historiens la légende de la statue découverte par des bûcherons serait assez sérieuse. Il n’y a rien d’extraordinaire à ce qu’une véritable statue ait été enfouie et retrouvée plus tard, dans cette région qui fut un lieu de passage de nombreuses invasions. Certains d’entre-eux n’hésitent pas à faire remonter l’origine du sanctuaire marial à un culte Gaulois. Il se fondent, pour émettre cette hypothèse, sur l’attitude de la Statue qui pourrait dériver d’une déesse de la fécondité ; et sur la source qui a toujours été partie intégrante du pèlerinage. Un évêque de Verdun, peut-être Saint-Pulchrome (Vème siècle) aurait simplement décidé de christianiser ce lieu de culte païen.

La statue primitive, celle de la légende aurait disparu dans l’incendie qui en 1331 ravagea le premier sanctuaire tenu par les moines. La statue du XIVème fut remplacée par une autre au XVIème siècle, cette dernière fut victime de la fureur des révolutionnaires. La madone actuelle exposée dans l’église, date du XVIIème siècle. Elle était primitivement placée au dessus de la Fontaine. Lors du saccage de Benoîte-Vaux, pendant la Terreur, les habitants du village de Woimbey purent la cacher dans le ruisseau voisin. Après ce douloureux épisode, elle prit la place de la statue détruite de l’église. Elle fut habillée, son séjour dans l’eau l’ayant détériorée. La statue actuelle de la Fontaine date de 1822, il s’agit d’une réplique de celle qui fut brisée pendant la Révolution.

Depuis l’origine la Fontaine est associée à la démarche des Pèlerins.

Histoire de la Source Notre-Dame de Benoîte-Vaux

“En 1945 c’est un garçon atteint d’ostéomyélite purulente qui ayant trempé sa jambe à plusieurs reprise dans le bassin obtint la guérison et par la suite bâtit le record mondial d’endurance, 775 kms en 7 jours. En 1952, c’est une petite fille de 18 mois qui se déshydratait et rejetait tout ce qu’on lui faisait boire. Son père vint prier à Benoîte-Vaux et rapporta de l’eau qu’il lui donna à boire à la petite cuillère. A partir de là elle n’a plus vomi. A l’origine, la source était située au chevet de l’église dans la cour du monastère. Les nécessités de la vie monastique l’ont déplacée à l’endroit actuel, vraisemblablement en 1644. Le gracieux monument qui la surmonte est de style néo-gothique, on le doit à la générosité d’un converti, Joseph Sauce, domestique du château de Thilombois qui offrit à la Vierge le fruit de ses économies et de ses privations. Inauguré le 8 septembre 1846, il abrite la statue offerte en 1822 par Claude Rolle, Archiprêtre de Bar-le-Duc.”

Bibliographie le recueil local “Pèlerinage de Benoite-Vaux Le Vallon Béni”.