Fontaines de France
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Fontaines de France - Fontaine centre d'Accueil des Pèlerins de Rambluzin-et-Benoîte-Vaux,Historique

Rambluzin, ce nom pour certains historiens remonterait aux origines franques et serait une altération du germanique de "Rampel Haussen", qui signifie "les maisons isolées". Sur une bulle pontificale de 1180 apparaît pour la première fois le nom de Benoîte-Vaux (la Vallée Bénie). Les deux communes sont réunies sous le vocable de Rambluzin-et-Benoîte-Vaux en 1834.

La légende de Benoîte Vaux serait la suivante : Ce lieu s'appelait autrefois Martin-Han (la demeure de Martin). Un jour attiré par les chants célestes de "l'Avé Maria", des bûcherons découvrirent au pied d'un chêne déraciné une statue de la Vierge Mère. Emerveillés, ils décidèrent de lui élever un oratoire. Un ermite nommé Martin en eut la garde, puis des prêtres jusqu'au jour où l'affluence de Pèlerins nécessita un lieu de culte plus important. C'est alors que l'évêque de Verdun fit appel au Prémontrés.

C'est la détermination des Prémontrés qui va assurer l'essor de Benoîte-Vaux au Moyen-Âge. Beaucoup de visiteurs illustres sont venus en ce lieu dont Marguerite d'Anjou (reine d'Angleterre) en 1467, la liste est importante. Mais le site fait également l'objet d'une ferveur populaire, surtout lors des épidémies. Benoîte-Vaux eut à subir bien des vicissitudes, guerres, pillages, destructions, la Révolution avec son lot de détérioration des symboles religieux. En 1838, Monseigneur Letourneur installe une jeune communauté de clercs (Congrégation de Notre Sauveur) dans le monastère qu'il vient de faire édifier et décide de restaurer le Pèlerinage. En 1905, lors de la séparation de l'église et de l'état, les bâtiments sont spoliés et les religieux dispersés.

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