Fontaines de France
Une charte de Cluny de 989 fait mention de la "Cella Sancti Pantaléonis in Provencia". Une abbaye fut édifiée par les moines de Saint-Saturnin du Port, maison mère de Cluny. Un important vignoble fut implanté tout autour et une population de paysans et d'artisans s'installa sous la protection des Clunisiens. Au XIIème siècle la commune est placé sous la suzeraineté des comtes de Toulouse souverains du marquisat de Provence qui deviendra par la suite le Comtat Venaissin. C'est au XIVème siècle qu'elle prendra le nom de Saint-Pantaléon qui sera transformé en « Pont Libre » pendant la Révolution, lors de son rattachement au département de la Drôme. En 1918 il lui est ajouté la mention « les Vignes » afin de la différencier des autres localités homonymes.
La Fontaine présente une structure dont les fûts de distribution s'appuient contre un dosseret plat, imitant une fontaine adossée. Ce style de fontaine est peu répandu dans la région. Celle de Saint-Pantaléon présente une architecture recherchée dans sa composition. C'est le 4 décembre 1856, que Monsieur le Préfet approuve les plans et devis pour la construction sur la place du village d'une fontaine selon les plans de Pierre-Louis-Casimir CHAIX. Les travaux sont réalisés la même année par Marie-François Gaud maçon, et approuvés par le Préfet le 29 avril 1858. Sous l'arrivée d'eau un seau dont l'eau déborde abondamment, semble pétrifié, une habitante de l'une des maisons bordant la place, nous a précisé que ce récipient a été posé en cet emplacement il y deux voir trois générations, personne n'a eu depuis son installation l'idée de l'enlever ou de le voler.