Photos prises en mars 2022

 

 

La Fontaine Chemin de l’Abreuvoir de Mios

 

Des découvertes récentes ont attesté d’une présence à Mios depuis le chalcolithique (période de la préhistoire marquée par le début de l’utilisation du cuivre). Le territoire de la commune traversé par l’Eyre, était essentiellement constitué d’une grande plaine au sol sablonneux et aride défavorable à la culture de céréales telle que le blé, par contre on y trouvait du seigle et du millet. Par la suite le maïs a supplanté ces productions. Au Moyen-Âge quelques seigneuries et des établissements religieux voient le jour. A la fin du Moyen-âge la commune est sous domination anglaise. Aux XVIIè et XVIIIème siècle les seigneurs locaux afin d’augmenter leurs revenus, construisent des moulins sur les ruisseaux du bassin de l’Eyre et mettent en valeur les marais du bassin d’Arcachon. A la Révolution les terres cultivées des seigneurs sont transférées vers ceux qui les travaillent. La loi de 1857 imposant le drainage des Landes de Gascogne ouvre la voie à la grande Sylviculture, et sonne la disparition des bergers.

L’église Romane Saint-Martin a été agrandie au XIXème siècle, de l’ancienne structure, il reste le chœur, les chapelles gothiques et des vitraux du XVIème siècle.

 

Son clocher beffroi d’inspiration hispanique, évoque les édifices religieux d’Amérique latine.

A l’extrémité de l’esplanade de l’église, à l’entrée du chemin de l’abreuvoir, accolée au mur du cimetière coule une fontaine contemporaine. Son bassin rectangulaire dans lequel arrive l’eau est accompagné de deux bacs à fleurs . Au dessus de la goulotte une toiture à deux pans recouverte de bardeaux de bois. Nous ignorons la date d’édification de cette fontaine.

Une fontaine Saint-Jean surmontée d’une croix existait jusqu’en 2003 en face de l’église. A la Saint-Jean parallèlement à la foire annuelle des fidèles venaient s’y laver les yeux et emportaient chez eux de cette eau miraculeuse pour les problèmes ophtalmiques et également rhumatismaux . Auparavant une procession se rendait à la fontaine et l’on attendait minuit pour boire son eau et faire des ablutions. Depuis 2003 à la suite de travaux d’égouts la fontaine a disparu, à sa mémoire la résidence construite à proximité porte le patronyme de « Résidence de la Fontaine Saint-Jean ».