Photos prises en septembre 2020

 

 

La Fontaine des Reliques de Saint-Gérand

 

Les premiers écrits de la paroisse de Saint-Gérand,  trève de Noyal Pontivy, remontent au règne de Louis XIV. C’est en 1802 qu’elle est transformée en paroisse. Le 1 juillet 1841, sous Louis-Philippe  elle devient une commune autonome, puis en 1853 un certain nombre de villages lui sont rattachés : Penderff, Saint Dredeno, Kergoët, la Loge qui dépendaient de la commune de Neuillac. Le patronyme de la commune aurait pour origine Saint-Géran ou Gérand qui vivait au pays de Galles aux environs de l’an 500. Il traversa la Manche avec Saint-Tugdal pour porter la bonne nouvelle en Armorique, fonda un couvent dans le Léon, et bâti le monastère de Lanmer à proximité de Morlaix. En l’an 547, lors d’une tournée pastorale avec Saint-Pol, il rendit son âme à Dieu.

Au centre d’un enclos se dresse une fontaine érigée au XVIIème siècle. Elle présente un fronton à pied-droit  et entablement à double corniche  sur une ouverture cintrée. La voûte est  peu profonde. Les deux statues dans les niches sont à l’effigie de  Sainte-Béatrice et Saint-Théodore. Le fronton est surmonté des vestiges d’une croix réemployée, elle supporte deux représentations, l’une de la Vierge Marie et l’autre de Saint-Jean. C’est le dernier Pardon de la région et de l’année, il a lieu le troisième dimanche d’octobre. Autrefois la coutume voulait que les garçons rendent aux filles les mouchoirs qu’ils leur avaient dérobés au cours de l’année. Nous n’avons trouvé aucune information sur le patronyme de cette « Fontaine des Reliques », ainsi que sur les propriétés qui seraient associées à ses eaux.