SAINT-LUBIN


Il naquit à Poitiers sous le règne de Clovis, dans une famille d’agriculteurs. Il demanda à un moine de Nouaillé de lui écrire l’alphabet sur sa ceinture. Ainsi, il put apprendre à lire et à écrire.
Il entra à l’Abbaye de Ligugé, dont il devint réglementaire et cellérier. Après huit ans de vie monastique, il s’en va dans le Perche visiter Saint-Avite qui lui conseilla d’aller dans un cloître. Il se rendit à l’Abbaye de l’Ile Barbe, près de Lyon, où il resta jusqu’au saccage des bâtiments par les soldats du fils de Clovis qui venaient de vaincre les Burgondes.
Les soudards de cette armée le torturèrent et le laissèrent pour mort. Il retrouva ses forces, quitta Lyon et revint vers Saint-Avite et fut le cellerier de la communauté.

L’Evêque Ethérius de Chartres connaissant la réputation de Saint-Lubin (qui avait miraculeusement arrêté un ouragan et un incendie) l’ordonna diacre et l’établit abbé du monastère de Brou. Il fit de nombreux miracles. Au décès d’Ethérius élu contre sa volonté évêque de Chartres, il fut un prélat attentif et visita maintes fois son diocèse. Les sept dernières années de sa vie, Saint-Lubin est affligé d’une longue maladie. Celle-ci ne l’empêcha pas de continuer ses visites pastorales et de participer en 549 au concile d’Orléans puis en 552 à celui de Paris.
Il mourut le 14 Mars 557.