La Source Notre-Dame de Ribeau
La Source Notre-Dame de Ribeau
Photos prises en septembre 2017

 

La Source Notre-Dame de Ribeau de Saint-Genès-Champanelle

 

L’Auzon, affluent rive gauche de l’Allier a sa résurgence sur le territoire de Saint-Genès-Champanelle, d’autres petits ruisseaux surgissent sur le dit territoire et leur réunion forme des sous-affluents ou un autre affluent comme l’Artère qui se termine rive gauche de l’Allier. A Fonfreyde l’un des villages composant la commune de Saint-Genès-Champanelle, un oratoire a été élevé sur la Source du Ribeau rue du Petit Beaune. Une construction avec toit à deux pans abrite une Croix en pied dont la base creusée d’une niche abrite une statue de la Vierge et de l’Enfant Jésus. De nombreux ex-voto et des fleurs ornent l’édicule fermé par une grille en fer forgé. A l’intérieur de la cavité un panneau nous fournit quelques précisions concernant ce petit sanctuaire :

Premier paragraphe  a pour titre :

Vénérée à Fonfreyde, la petite statue de Notre-Dame de Ribeau reste entourée de légendes orales

 

Ainsi en est-il de certaines traditions religieuses jalousement préservées par un bourg ou un village. Si l’on continue par exemple et pendant des siècles à porter chaque année en procession une statue vénérée, il est parfois difficile, en dehors des grands chemins des pèlerinages connus, de définir pourquoi un culte s’est ainsi implanté à un endroit où rien ne peut en expliquer la présence…….Les habitants, chaque année, vont honorer le jour de l’assomption une modeste et minuscule statue de la Vierge nichée dans une croix de pierre au-dessus d’une fontaine où coule une eau pure et très froide. Fontfreyde, ne signifie-t-il pas « Fontaine froide »…… Les fidèles du pays disposent des cierges, qui brûleront encore la nuit tombée, invoquant Notre Dame de Ribeau, dont la majesté austère est atténuée malgré tout par une discrète tendresse toute maternelle.

« Extrait de l’article du 7 janvier 1973 du quotidien la Montagne »

Le second paragraphe  s’intitule :

La Vierge qui pleurait

 

On dit que cette Madone fut trouvée dans la terre, il y a de cela bien longtemps, par un agriculteur qui labourait son champ. Emus les villageois se dépêchèrent de lui donner une place d’honneur dans la cité, et la placèrent dans une croix de pierre au dessus de la source alimentant chacun pour les besoins quotidiens. Quelques anciens se souviennent d’histoires que racontaient leurs aïeules à ce sujet. L’une d’entre elles leur dit qu’un jour un fermier vola la petite statue et la cacha dans une armoire. Du jour au lendemain son troupeau fut atteint d’un mal mystérieux. Les vaches mouraient les unes après les autres et le paysan se désespérait devant la ruine certaine de son exploitation. Ouvrant un matin la porte de l’armoire, il s’aperçut que la statue était couverte de larmes. Se mettant à genoux, il supplia la Vierge de lui pardonner et s’empressa d’aller la replacer dans son petit sanctuaire.

« Extrait de Fonfreyde et ses mémoires-2014 »

Une autre légende transmise oralement rapporte qu’un terrible incendie s’étant déclaré dans le village, les habitants implorèrent la Vierge, la source se mit alors à couler très fortement, ce qui évita un désastre.

La source située sous l’oratoire est dissimulée par une porte métallique. L’ensemble extrêmement bien entretenu est inclus dans un enclos gravillonné.

Revenir à la ville