SAINT-SYMPHORIEN
Son père Saint-Fauste (prêteur au service du consul romain) et sa mère Sainte-Augusta l’avaient élevé dans la foi chrétienne. Vers 275 à Autun ville encore païenne, le jeune Symphorien aurait troublé une procession en l’honneur de la déesse Cybèle (surnommée Bérécyntia) , il fut arrêté battu, puis condamné à Mort. Le long du chemin le menant à son supplice, sa mère l’encouragea du haut des remparts de la ville à rester ferme dans sa foi lui disant notamment : « Courage mon fils ! Ta vie ne te sera pas enlevée, elle te sera échangée contre une vie meilleure ». Il fut décapité dans sa vingtième année. L’abbaye Saint-Symphorien d’Autun fondée au Vème siècle fut érigée à l’emplacement de son martyre. Outre les communes vouées à ce Saint d’autres lieux et de nombreuses paroisses portent son nom.