La Fontaine Boulevard d’Estournel de Rodez
Les sources qui affleurent sur la partie haute de Rodez ont permis au XIXème siècle aux habitants l’approvisionnement en eau de la cité grâce aux fontaines et abreuvoirs bâtis dans divers quartiers. Cette eau canalisée était souvent polluée par les immondices déversés à la surface et devenait propagatrice d’épidémies. Les édiles durent chercher des solutions, ils décidèrent d’utiliser à nouveau l’aqueduc romain de la source de Vors que deux archéologues avaient en partie remis à jour vers 1840. Il fallut attendre dix sept ans avant que l’eau de la source puisse jaillir à Rodez. Mais compte tenu de l’accroissement de la population elle était insuffisante et l’on dut aller chercher de l’eau au plateau du Lézou. C’est en avril 1900 que le travail fut achevé et conforme à la décision du Conseil Municipal prise quatre ans plutôt le 26 mai 1896.
La terrasse de l’Évêché est soutenue par une partie des remparts reconstruite à la fin du XVIème siècle avec de belles arcades. Dans l’une de celle ci est cachée une fontaine. Cette source à l’eau claire, serait miraculeuse selon certains anciens. Elle aurait la réputation de soigner les maladies des yeux. Un chemin engazonné permet d’y accéder. Au dessus à droite on peut apercevoir le clocher de la Cathédrale Notre-Dame, plus avant la Tour Corbières. Cette dernière érigée pendant la guerre de Cent Ans servit de prison lors de la Révolution. Marc Antoine Charrier chef des contre-révolutionnaires y fut incarcéré avant son exécution le 17 août 1793.