Photos prises en juin 2020

 

 

La Fontaine de Fombline de Celles-sur-Belle

 

Une charte de l’abbaye de Cluny datant de 1020 fait mention du bourg de Celles sous la dénomination de « Villa que vocatur ad cellula (du diminutif latin « petit monastère). Par décret du 21 octobre 1893, Celles est devenu Celles-sur-Belle pour éviter toute confusion avec d’autres communes du même nom. La petite rivière, la Belle qui traverse son territoire tire probablement son patronyme de Belenos, l’Apollon des Gaulois qui était aussi le dieu des sources. La religion réformée s’est répandue dans la région, pendant les poursuites engagées par le pouvoir royal contre les protestants, des « assemblées du désert » se tinrent à Celles et aux alentours, au milieu des bois. Deux cent trente abjurations furent reçues en l’église Saint-Hilaire en 1681. En 1843 un temple fut édifié à Celles.

En parcourant les rues du centre bourg, un panneau nous indique la direction à prendre pour découvrir la fontaine et le lavoir de Fombline. Après une voie goudronnée, un petit chemin prend naissance entre des jardins, passe ensuite entre des murs de pierres sèches, après un virage se découvre dans un creux sous les ombrages, un grand bassin, le lavoir. Sur la gauche un monticule de pierres le long du mur attire le regard, il faut s’approcher pour distinguer une petite construction réalisée sur une source et couverte par une arche en plein cintre, deux marches en permettent l’accès. L’eau de la fontaine de Fombline, via une canalisation enterrée va rejoindre le lavoir dont le trop plein se jette dans la Belle qui passe à proximité. Un banc de pierre incite au repos dans cet endroit paisible.