La Fontaine de la Chapelle de Kerdroguen
La Fontaine de la Chapelle de Kerdroguen
Photos prises en mars 2011

 

La Fontaine de la Chapelle de Kergroguen de Colpo

 

Le 31 mai 1790 est née à Elizen en Colpo, Perrine Samson. En 1822, elle répond à l’appel de l’abbé Coeffic, nouveau recteur de Bignan. On lui confie la petite école du Vieux-Colpo et, en l’absence de clergé, elle organise et dirige la prière dominicale. En 1831, quelques jeunes femmes viennent la rejoindre ainsi est crée en 1834 une nouvelle congrégation, celle des Filles de Jésus, avec pour supérieure Perrine Samson qui prend le nom de sœur Angèle. En 1837, elle abandonne ses fonctions de mère supérieure et fait l’école à Locqueltas, à Pluméliau et enfin à Bignan où elle meurt le 3 septembre 1847. Après sa mort, la congrégation des Filles de Jésus de Kermaria s’étend dans 12 pays à travers le monde.

L’histoire de la fontaine de la Chapelle de Kerdroguen nous est contée par l’office du tourisme de Colpo :

“A peu de distance de la chapelle se trouve la fontaine, en contrebas du village. Elle revêt un caractère assez monumental. Elle est en appareil régulier, ouverte sur trois côtés par des arcades plein cintre aux arêtes vives et couronnée d’une corniche saillante sur laquelle repose un dôme à quatre pans galbés. Lors du pardon qui se déroule le jour de la Nativité de Notre-Dame, et malgré le fait qu’il se trouvât en concurrence avec celui de Josselin, une foule impressionnante se rendait ici, même celles que l’on appelait “les aboyeuses”.

C’est ainsi qu’on y conduisit un enfant de Plumergat, presque privé de la parole pour être tombé dans un lavoir. Après avoir bu à la fontaine de Kerdroguen, il cria distinctement “Mam, damb d’en iliz” (Maman, allons à la chapelle). Il était guéri. Devenu prêtre et recteur de Bignan, il présida en 1900 le Pardon de Notre Dame de Kerdroguen qu’il salua du titre de Notre-Dame de la Parole. C’était Jérôme Buléon, le futur curé de la cathédrale de Vannes. En 1906, la jeunesse catholique nouvellement formée, arborait un drapeau offert par le marquis de l’Estourbeillon et qui portait avec l’image de Notre-Dame l’inscription : “Pautred Colpeu. Eit Doué. Eit Breih” (Les gars de Colpo. Pour Dieu. Pour la Bretagne)”

 

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