La Fontaine de la Chapelle Notre-Dame de Citeaux de Trébeurden
A Penwern, la chapelle l’une des plus anciennes de la région, est placée sous le vocable de Notre-Dame de Citeaux. C’est en l’an 1300 que ce sanctuaire aurait selon la tradition et la légende été édifié. Cette fondation serait attribuée aux moines de l’abbaye cistercienne de Bégard avec la participation des seigneurs de Penwern et de Kaeraziou. Elle fut entièrement reconstruite au XVIIème siècle et restaurée en 1922. Son clocher mur abrite trois chambres de cloche avec escalier d’accès et porte la date de 1640.
Tout le long de la chapelle court une assise en pierres de taille sur laquelle les pèlerins se reposaient. Les moines de Bégard possédaient jadis sur l’île Millau un prieuré dépendant de Penlan, il fut incendié par les Ostendois au XVIème siècle. L’abbaye Notre-Dame de Citeaux est l’abbaye fondatrice de l’ordre cistercien de Citeaux, cet ordre dépendait directement des Etats pontificaux et fut officiellement approuvé en 1119 par la Carta Caritatis du pape bourguignon Calixe II pour rependre et faire appliquer la Réforme grégorienne dans tout l’ Occident chrétien. Au XIIème siècle l’abbaye de Citeaux est la mère fondatrice de plus de deux milles monastères au sein du Royame de France et dans tout l’occident chrétien.
Une fontaine de Dévotion datant du début du XIXème siècle est adossée au mur de clôture Est de la chapelle Notre-Dame de Citeaux. Autrefois elle était sous le vocable de Saint-Gorgon, aujourd’hui elle est sous le même patronage que l’édifice religieux. Réalisée en granite, elle est incluse dans un enclos carré délimitant un espace dallé légèrement enterré. Le mur pignon sommé d’une croix est orné en son centre d’une niche aujourd’hui vide, il porte au dessus de celle-ci une inscription F (fait) ; F (faires) ; P (par) : ALLAIN/HAMON ainsi que la date 1801, Ces éléments correspondraient à la date de réalisation de cet édifice et au nom de son commanditaire. La source est bordée de deux bas murets, son trop plein via une petite rigole va rejoindre le petit bassin carré dans lequel les pèlerins prélevait l’eau pour leur soins, ce qui permettait ainsi de ne pas souiller la source Cette fontaine était considérée comme universelle c’est-à-dire qu’elle pouvais remédier à tous les maux des personnes qui venaient y solliciter la guérison.