La Fontaine de la Chapelle Notre-Dame de la Houssaye
La Fontaine de la Chapelle Notre-Dame de la Houssaye
Photos prises en septembre 2020

 

La Fontaine de la Chapelle de Notre-Dame de la Houssaye de Pontivy

 

L’édification de la chapelle a débuté en 1435 à la demande du vicomte de Rohan, Alain IX, elle sera poursuivie par son fils Jean II, qui réside fréquemment à Pontivy où il a fait construire un édifice militaire. La réalisation de la nef et des chapelles latérales sont de la fin du XVème début du XVIème siècle. La tour clocher est du XVIIIème siècle et la flèche du XIXème siècle. L’extrême raffinement du décor architectural est caractéristique du style flamboyant que la chapelle a contribué à installer en Bretagne. La niche à la base du clocher est ornée d’une statue représentant Notre-Dame de la Houssaye. La clôture du chœur en bois surmontée d’un Christ, installée à l’ouest du grand arc diaphragme, supportait la tribune d’un jubé.

Le retable de la Passion et de la Résurrection de la chapelle Notre-Dame de la Houssaye est une œuvre exceptionnelle. Il a été sculpté dans la pierre blanche ou tuffeau, roche calcaire et recouvert d’une polychromie.

 

Le motif central à deux niveaux est consacré à la Crucifixion. Autour de cet élément le récit de la passion à gauche sur deux degrés et six tableaux sans séparation, à droite sur deux registres six autres panneaux représentent depuis la déposition jusqu’à la résurrection  et à l’Ascension du Christ. Cet œuvre du XVIème siècle est une commande faite par Jean II de Rohan à un atelier d’Amiens. Plusieurs statues sont également visibles dans cette chapelle, dont une belle Piéta. Un beau calvaire en pierre fait face au portail de  la chapelle.

 

A cet édifice religieux est associée une fontaine, pour y accéder il faut emprunter un chemin puis traverser une route, la fontaine se situe en contrebas de cette dernière.  Il s’agit d’un édicule avec toiture à deux pans et voûte profonde, le bassin déborde de la construction. Le mur intérieur est percé d’une niche n’abritant aucune statue. Il semblerait que cette fontaine soit protégée par Sainte-Apolline et Saint-Barnabé, à l’une on demande de guérir les maux de dents et à l’autre de soigner les fièvres. Ces fontaines de dévotion répondent depuis toujours à la souffrance humaine. Le menhir, cachant un trésor, encastré dans le mur du cimetière,  selon la légende,  viendrait boire à la source pendant que sonnent les douze coups de minuit.

 

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