La Fontaine de la Place de Génis
L’origine du nom de Génis serait tirée du latin Genicus pour évoluer vers Genesius et Genitz en 1362. C’est un village très ancien dont la construction est antérieure au 5eme siècle de notre ère. En 465, on retrouve à Génis la trace de la naissance d’un futur saint, dont les parents étaient d’origine Espagnole et avaient fuit Saragosse et les persécutions que subirent les chrétiens Espagnols. Adulte cet enfant nommé Eusice devint moine supérieur d’un monastère Berrichon, il reçu Childebert, Roi Franc (fils de Clovis il régna de 511à 558), et lui prédit la victoire lors de sa future campagne guerrière en Espagne, prédiction qui se réalisa. La légende raconte qu ce Saint avait le don de guérir les maux de gorges et que sa chaise celui d’arrêter les crues du Cher.
En 1790, le village devint chef-lieu de canton et le siège d’une justice de paix. Initialement adjoint au département de la Corrèze, après la pétition de ses habitants le canton qui comprenait sept communes fut rattaché à la Dordogne en 1793. Le 7 vendémiaire de l’an X le canton éclata et Génis devint une simple commune. Après la Première Guerre Mondiale fut construite une cité dédiée au “blessés du poumon”, et aux nombreux tuberculeux : Clairvivre. Ladite cité voisine de Génis existe encore aujourd’hui elle a été transformée en Centre d’Aide par le Travail (CAT) et centre de réinsertion professionnelle pour adultes et représente un des principaux moteur économique des environs de Génis, village situé au cœur du Périgord Vert.
Une jolie fontaine orne la place du bourg, émergeant d’un bassin de pierre une colonne en fonte sculptée supporte deux plateaux superposés. Lors de notre passage l’édifice était en réfection et venait de bénéficier pour son entretien, d’une couche de peinture de ce fait son fonctionnement avait été interrompu.