La Fontaine de la Trinité de Castennec
La Fontaine de la Trinité de Castennec
Photos prises en septembre 2020

 

La Fontaine de la Trinité de Castennec de Pluméliau-Bieuzy

 

En 1120 le Vicomte Geoffroy du Porhoët donne à son frère Alain un vaste territoire allant de Guéméné à Ploërmel et de Rostrenen à Camors. Sur cette montagne Alain érige un château « Castl Noëc » d’où le patronyme de Castennec. En 1125 la terre de Castennec démembrée de la paroisse de Bieuzy est remise par Alain Ier de Rohan au monastère de Redon à charge par lui de construire en ce lieu une église, un couvent et un bourg. Il fonda également  un prieuré pour les moines de l’abbaye de Redon. La paroisse ainsi créée et son église étaient encore mentionnées dans des écrits de 1378, l’édifice religieux sera détruit ultérieurement.  La chapelle dédiée à la Trinité fut édifiée au XVème siècle sous le patronage des familles des Rimaison et des Rohan.

 

Il s’agit d’un édifice de plan rectangulaire en pierre de taille, deux portes y donnent accès. Au XIXème siècle, outre la réalisation du clocher, des pinacles finissant en pyramides effilées et surmontées de boules en granit sont ajoutés sur les contreforts.

A cette chapelle est associée une fontaine, elle déverse son flux d’eau dans un petit enclos en contrebas de l’esplanade, quelques marches en assurent l’accès. Il s’agit d’un édicule à voûte profonde et toit à bâtière. Le basin de la source débordant de la construction est contenu par des bas murets. Le sommet du pignon est orné d’une croix de pierre. La niche intérieure abrite une statue contemporaine représentant Dieu la cape ouverte, la colombe de la Trinité sculptée sur la poitrine. La Chapelle et la fontaine, dont nous ignorons si les eaux disposent de propriétés guérisseuses,  sont inscrites à l’inventaire des Monuments Historiques. Tous les ans se déroule dans cet édifice religieux l’exposition d’un artiste contemporain organisée par l’Association « Art dans les chapelles » qui œuvre pour la mise en valeur du territoire par un dialogue entre chapelles et art contemporain. Une quinzaine de communes et deux communautés de communes du Morbihan participent à ces diverses opérations.

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