Photos prises en mars 2024

 

 

La Fontaine de La Véronique de Bannalec

 

Bannalec vient du breton « balan » signifiant « genet. ». Bannalec est mentionné pour la première fois en 1030 sous la forme Banadluc dans une charte du cartulaire de l’abbaye Sainte-Croix de Quimperlé. Le lieu dit La Véronique serait une déformation de « ar wezrning » prononcé en breton local « ar vernic » lieu planté d’aulnes. La chapelle de La Véronique dédiée à la Vierge Marie a été construite en granit, sous l’impulsion du baron de Kermano, à partir de 1605 par la famille Kerboent de Kergournadec’h , en effet plusieurs blasons à leurs armes se trouvent à l’intérieur et à l’extérieur de l’édifice. Elle possède un plan en croix latine avec des murs gouttereaux très élevés et un chevet à pans coupés.

Le clocher mur, soutenu en encorbellement sur la saillie d’une corniche ornée et accostée d’une tourelle d’accès surmontée d’un dôme coiffé d’un petit lanternon .

Des animaux sculptés bordent les arêtes des pans du fronton, et le clocher.

 

A l’intérieur, en 1947 trois verrières du choeur de la chapelle ont été partiellement détruites par la foudre,  elles portaient la date de « 1605 ». La chapelle est classée à l’Inventaire des Monuments Historiques depuis 1914. C’est à cette chapelle que se déroule le premier Pardon de l’année.

La Fontaine de La Véronique est située dans le bois en contrebas de la chapelle. Le bassin est enterré, mais entouré de trois bas murets. Ceux des côtés sont sculptés à l’avant de figures humaines. Un rituel est attaché à cette fontaine, elle cache au fond de ses eaux une pierre percée d’un trou, les jeunes gens et les jeunes filles lors du Pardon à la chapelle venaient y jeter une épingle. Si celle-ci tombait dans le trou, ils se mariaient dans l’année. Aujourd’hui ce trou n’est plus visible et la mousse a pris possession de l’édicule dont le muret du fond cassé a été consolidé par des pierres.