La Fontaine de l’An 2000 de Prahecq
Prahecq accueillit ses premiers habitants bien avant la conquête de la Gaulle par les Romains. Le site desservi par un réseau de chemins celtiques fut raccordé dès le premier siècle à des voies plus importantes en particuliers celle de Poitiers à Saintes et celle de Saintes à Nantes. Au XIIIème siècle, Prahecq appartenait au sire de Lusignan, son château fort bâti dans le bourg fut pris par Saint-Louis. A la fin du XVème siècle, le domaine appartenait au duc de la Trémoille Pierre II. Il fut pillé en 1568 et 1586 par les Huguenots, tombé en ruine, il n’en reste aujourd’hui plus aucune trace. Les calvinistes incendièrent en même temps que des maisons du village, l’église dédiée à Saint-Maixent. Elle fut progressivement restaurée à partir de 1593 et rendue au culte en 1609, puis fut transformée en magasin à fourrage pendant la Révolution. Elle est classée Monument Historique depuis 1911.
Elle est romane par son clocher et le carré du Transept du XIIème siècle, le reste de l’édifice est de style gothique flamboyant.
Sur les chapiteaux des piliers de la nef, figurent Samson terrassant le lion, des sirènes tenant des poissons, des corbeaux à têtes humaines barbues, des pommes de pin……
A l’extérieur le mur nord présente des modillons à figure humaine.
A l’occasion du passage à l’An 2000, une fontaine a été installée à l’extrémité de la place de la Mairie, le long de l’allée du Champ de Foire. Le bord du bassin rond est couvert d’une large margelle, au centre de celui-ci se dresse une pile à quatre faces. Sur chacune d’elles un dégorgeoir en métal. Le chapiteau mouluré est coiffé d’une mini pyramide. Lors de notre visite, afin de respecter les préconisations préfectorales, la fontaine était inactive. La Mairie que l’on voit au fond de la place
était décorée d’ombrelles et de kakemono roses, pour rappeler que c’était le mois d’octobre rose, mois de sensibilisation au cancer du sein.