La Fontaine Neptune
La Fontaine Neptune
Photos prises en juin 2019

 

 

 

La Fontaine Neptune de Nancy

 

Stanislas Leszczynski à l’origine de la Place Royale, aujourd’hui place Stanislas a peut-être insufflé la création des portiques en s’inspirant de Versailles sur cet espace reliant les basses faces aux pavillons qui bordent la dite place. Comme à la Fontaine Amphitrite, la Fontaine Neptune est composée d’une grande arcade flanquée de deux baies latérales plus basses où sont aménagées des fontaines agrémentées de charmantes figures. Les feuilles de chênes ornant les pilastres symbolisent la force. Les grilles en fer forgé battu au marteau et rehaussées à la feuille d’or sont dues à Jean Lamour (1698-1771) serrurier lorrain de l’ex roi de Pologne. La réalisation de ces grilles aurait nécessité 25000 heures de travail et 3500 feuilles d’or. Une première restauration de la place et de ses ornements est intervenue en 1983. Les portiques comme l’arc de triomphe Héré étaient voués à la gloire du gendre de Stanislas Leszczynski, le roi Louis XV.

L’arcade principale de la Fontaine accueille une statue de Neptune, dieu romain des eaux vives, des sources et des mers, il est ici représenté dressé sur une coquille son trident dans la main droite. Un cheval, des animaux marins, un homme barbu, une femme et un chérubin soufflant dans une corne l’accompagnent. L’arcade située à la droite de l’arche principale est ornée de deux angelots dont l’un chevauche un poisson dont il appuie sur la tête avec un long bâton. L’arcade située à gauche de l’arcade centrale représente un puto juché sur un monstre marin tenant sous sa patte griffue un poisson, le second putto tenant l’une des ailes de l’animal fantastique.

Pour son 250 ème anniversaire après un an de travaux la place Stanislas avec ses ors baroques et sa statuaire délicate, a retrouvé la configuration voulue par l’architecte Emmanuel Héré au XVIIIème siècle. Cette réhabilitation fut possible grâce a un tableau conservé au château de Pange représentant le site lors de sa création, et d’un Mémoire de travaux datant de 1755 retrouvé aux Archives.

 

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