La Fontaine de Ponteix
La Fontaine de Ponteix
Photos prises en mai 2024

 

 

La Fontaine de Ponteix d’Aydat

 

La commune portait le patronyme gallo romain Avitacum au Vème siècle, de Saint-Barthélémy d’Aydat et Montredon en l’an 1127, la forme romaine d’origine Aidac a subit le remplacement du c final caractéristique de l’Auvergne et du Limousin, pour la forme occitane Aidat. La commune est composée de dix sept villages, dont celui de Ponteix. Dans ce dernier l’église est dédiée à Saint-Ephrem de La Serre, c’était un diacre du IVème siècle et La Serre est une petite montagne entre l’Auzon et la Veyre. Cet édifice possède une nef unique, le choeurs est entouré de stales ; les vitraux sont encadrés de peintures murales et le dôme présente plusieurs scènes dont l’une représente deux anges supportant le choeurs du Christ entouré d’une couronne.

 

Sur la façade de l’autel une plaque de cuivre émaillée représente le lavage des pieds par Jésus Christ. Sur le côté gauche de l’autel ; une colonne possède en son centre une découpe abritant le crâne d’Adam le Golgota.

 

Sur la dite colonne posé sur une croix de bois un Christ en émail sur cuivre champlever. À ses pieds un pélican également en émail. Près de la sortie de l’édifice religieux , dans la partie gauche de ce dernier, à l’intérieur d’une vitrine est installée l’ancienne horloge du clocher.

 

Il s’agit d’une production de Louis Delphin Odobey qui en 1868 à Morez dans le Jura avait créé la plus importante maison d’horlogerie d’édifices. A.Roure son représentant dans le Puy-de-Dôme en 1908 en avait installé 80 dans le département. L’horloge de l’église de Ponteix en faisait semble-t-il partie. C’est en 1964 que l’entreprise Odobey a fermé ses portes.

A l’extérieur de l’édifice religieux se dresse un calvaire qui présente l’originalité d’être également une fontaine. Le socle principal, au centre est percé de deux robinets d’approvisionnement du bassin , il supporte le fut de la croix. Les socles latéraux sont plus petits, sur l’un la statue de la Vierge et sur le second celle de Saint-Jean. Un dragon ailé à la queue enroulée autour du fût de la croix crache l’eau par sa gueule. Cette eau est recueillie dans une vasque posée sur une pile accolée au socle de la croix, avant de rejoindre le bassin. La dite pile est sculptée d’un personnage accroupi et entouré d’un serpent.

 

Revenir à la ville