La Fontaine de Pyrat de Saint-Antoine-de-Ficalba
Les hospitaliers Antonins s’installèrent sur ce territoire couvert de figues blanches (Ficus Alba) vers le XIIème siècle. Ils y édifièrent une commanderie qui rattachée en 1668 à Saint-Antoine de Pont-Daurat (La Réole), passa lors de la dissolution de l’Ordre des Antonins à l’Ordre de Malte. En référence à l’ancien ordre religieux la commune prit le nom de Saint-Antoine, en 1919 le préfet fit ajouter de Ficalba, afin de la distinguer des communes françaises portant le même toponyme. Il reste quelques maisons à cornières datant du XIIIème siècle. La chapelle qui sert aujourd’hui d’église paroissiale a été édifiée au XVIème siècle puis modifiée au XVIIIème siècle. A l’emplacement de l’église Saint-Martin de Peyrat tombée en ruine en 1840, un lac fut créé en 1970. Il est alimenté par la source qui se situait près de l’édifice religieux détruit et par celle de Peyrat.
Au bout d’un chemin verdoyant un monumental bâtiment, réalisé en pierre, abrite la source qui autrefois alimentait le grand lavoir situé à proximité et qui accueillait les lavandières du village mais aussi d’autres communes avoisinantes. L’édifice au toit incliné est orné en façade d’une belle corniche, le regard est muni d’une grille, à l’avant l’eau est recueillie dans une bassin semi-enterré. Cette source et celle de l’église Saint-Martin (aujourd’hui disparue) bien qu’éloignées du bourg étaient les seuls points d’eau des villageois, elles donnent naissance au ruisseau de “l’Estifflet”.