La Fontaine de Sarcenat
La Fontaine de Sarcenat
Photos prises en mai 2024

 

 

La Fontaine de Sarcenat rue Teilhard de Chardin d’Orcines

 

La rue honore la mémoire de Pierre Teilhard de Chardin né le 1er août 1881 au château de Sarcenat. Quatrième enfant d’une famille religieuse, il entre au collège chez les jésuites, puis en 1899 il débute son noviciat à Aix en Provence et sera ordonné prêtre douze ans plus tard en 1911. Entre temps il avait poursuivi ses études de lettre, et passé trois années en Égypte, où il enseigna la physique et la chimie. En 1912 il reprend le laboratoire de paléontologie du Muséum national d’Histoire Naturelle de Paris, et devient chercheur en paléontologie, lors de la guerre 1914-1918 il est mobilisé comme brancardier. A son retour il reprend ses études et obtient plusieurs licences de science naturelle, en 1922 il passe son doctorat et devient maître de conférence à l’institut catholique de Paris. 1923 est l’année au cours de laquelle il découvre la Chine, il y résidera pendant vingt ans entre 1926 et 1946, ces années seront riches en recherches paléontologiques. Revenu en France, il est élu en 1950 par ses pairs scientifiques à l’Académie des sciences. A partir de 1951 il s’installe à New York , il se rend plusieurs fois en Afrique du Sud pour participer à des fouilles . Il émet alors l’hypothèse, confirmée actuellement d’une origine africaine de l’homme. A son retour il s’installe définitivement à New-York où il décède d’une crise cardiaque le jours de Pâques le 10 avril 1955. Toute sa vie avec les autorités religieuses ses relations ont été plus ou moins conflictuelles. Sa pensée philosophique, alliant science et foi et reposant sur une conception globale de la place de l’Homme dans l’univers a dérangé et aucun de ses livres, en dehors de ceux scientifiques, ne fut édité de son vivant. Il les légat à titre posthume à sa secrétaire Jeanne Mortier, qui sera à l’origine de leur publication et de la création de la Fondation Pierre Theilhard de Chardin. La collection entière soit 13 volumes a été éditée par le Seuil.

A l’angle de la rue Theilhard de Chardin et de la route d’Orcines, se dresse une fontaine portant la date de 1876. Réalisée en pierre de Volvic, elle se compose d’une pile de section carrée dont le chapiteau est sommé d’une sphère. En façade une goulotte sort d’une rosace et laisse échapper son eau dans un bassin à cinq côtés inégaux décorés de caissons. A l’arrière le grand bac à laver où se retrouvaient régulièrement les femmes du village lors des jours de lessive. Un arbre sert d’ombrage et complète le décor de cette intersection.

 

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