La Fontaine des Grottes Saint-Antoine
La Fontaine des Grottes Saint-Antoine
Photos prises en septembre 2013

 

 

La Fontaine des Grottes Saint-Antoine de Brive-la-Gaillarde

 

Antoine prêtre franciscain réside à Brive en 1226 et y fonde un monastère hors les murs de la cité à l’endroit où se trouve aujourd’hui la poste. Il se retire souvent dans les grottes pour prier et méditer, c’est en ce lieu qu’il assiste à une apparition de la Vierge. Alors que les moines qui l’accompagnaient étaient affamés, une servante se rendit aux grottes pour leur donner de la nourriture. Malgré une forte pluie elle ne fut touchée par aucune goutte d’eau. L’histoire mentionne plusieurs miracles s’étant produit lors de pèlerinages aux grottes après la mort d’Antoine. Les grottes Saint-Antoine aménagées pour la première foi entre 1330 et 1350 sont depuis toujours le premier lieu de pèlerinage de la région. Lors de son séjour le prêtre Franciscain y aurait réalisé des miracles. Les Brivistes et les pèlerins se rendent nombreux aux quatre robinets permettant de recueillir l’eau que Saint-Antoine aurait fait apparaître en creusant la roche. Les chapelles et petits monastères construits ont subi au cours des siècles beaucoup d’abandons et de reconstructions, mais les grottes ont toujours été fréquentées malgré ces aléas. L’église que l’on peut voir aujourd’hui au sommet du rocher a été consacrée en 1895. Il ne passe pas une journée sans qu’une personne ne vienne se recueillir devant les grottes de Saint-Antoine, considérées comme le petit Lourdes Limousin.

Antoine est né à Lisbonne en 1195, il a enseigné aux frères et prêché au peuple, sa première ville étape en France fut Montpellier, c’est dans cette dernière que la tradition situe l’évènement qui est à l’origine du privilège qui est accordé à Antoine de faire retrouver les objets perdus. La légende raconte qu’un novice s’était enfui avec les cahiers annotés dont se servait Antoine pour noter ses cours et ses prières. Le jeune homme soudain paralysé dans sa fuite est contraint de faire demi-tour et de rapporter à Antoine le livre volé. Frère Antoine épuisé par son labeur apostolique meurt sur la route de Padoux (ville où il sera inhumé) le 13 juin 1231. Son procès en canonisation est le plus rapide de l’histoire, puisqu’il est canonisé le 30 mai 1232 par le pape Grégoire IX.

 

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