La Fontaine des Jardins de l’Europe
La Fontaine des Jardins de l’Europe
Photos prises en mai 2009

 

 

La Fontaine des Jardins de l’Europe d’Annecy

 

Avec l’affaiblissement de l’Empire romain, de nombreux peuples barbares déferlent sur la Gaule. En 259, le vicus subit une importante attaque, est rasé et sa population massacrée. Les survivants se réfugient dans les grottes du mont Veyrier. Le Boutae est reconstruit, mais le vicus est définitivement détruit par les invasions au début du 5ème siècle. Les Burgondes occupent la région qui est annexée par les Francs au 6ème siècle. Au 8ème siècle les populations abandonnent la plaine pour les collines voisines, Annecy-le-Vieux, qui devient un domaine royal au siècle suivant.

Les Jardins de l’Europe furent créés au moment du rattachement de la Savoie à la France, et à l’occasion de la visite que fit le couple impérial à cette ville en 1860. Ce vaste espace qui s’étend du Quai Napoléon III au Pont des Amours est planté d’immenses arbres centenaires, de magnifiques séquoias, d’immenses pins d’Autriche et autres essences rares qui ont traversé les siècles. Ces jardins sont un trait d’union entre la Vieille-Ville et ses vieilles prisons si populaires, et le lac. Ainsi, Annecy est surnommée “La Venise des Alpes”.

Au centre de ces Jardins, est installée depuis 1960, une fontaine. Elle provient du château de Rivoire à Montagnat près de Bourg-en-Bresse (Ain). D’un plan très classique, elle présente un bassin quadrilobé (en forme de quatre feuilles arrondies). L’ensemble est l’oeuvre de l’entreprise Chanut. La fontaine coula pour la première fois dans le parc du baron de Rivoire, le 14 novembre 1888. Mise en vente, la ville d’Annecy s’en porta acquéreur. Dessinée minutieusement avant le démontage de ses soixante blocs, elle fut néanmoins endommagée lors de son transport vers sa nouvelle destination. Elle mesure pas moins de huit mètres de diamètre dans sa plus grande largeur, et trois mètres cinquante de haut. Elle comporte trois bassins superposés. La première vasque se déverse dans la seconde par seize bouches, puis celle-ci dans la troisième par huit, puis enfin dans le grand bassin par quatre déversoirs.

Nous remercions Monsieur Copel de l’Office du tourisme d’Annecy pour les copies d’une partie du livre “l’eau dans la ville ” et du bulletin municipal de Septembre 1988, qu’il nous a aimablement fait parvenir et dont l’historique de cette fontaine est en partiellement extrait.

 

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