La Fontaine du Lavoir de Crépey
Des traces d’occupations anciennes ont été mises en évidence sur le territoire communal, selon certaines chroniques il y aurait eu un établissement gallo-romain près de La Ferté. Après le partage des terres qui suivit la conquête franque, au début du VIème et jusqu’au IXème siècle, les défrichements et déforestations se multiplient, effectués par les moines des abbayes et les hommes qui en dépendent et l’on récupère des terres abandonnées depuis l’époque romaine. L’abbaye Saint-Evre de Toul construite au Vème siècle fut dès le début dotée de biens considérables par les rois mérovingiens, Crépey en fit probablement partie. Le moine curé chargé de défricher une partie des alentours de Crepey laissa son patronyme pour désigner une fraction du territoire, puis ce fut une rue du Diarroux. L’église consacrée à la Nativité de la Vierge a été reconstruite vers la fin du XVIIIème siècle.
Le bourg de Crépey, au XIXème siècle, à l’époque de la prise de conscience de l’importance de la salubrité publique a été doté d’un ensemble de deux Lavoirs-Fontaines dont l’un est positionné rue de l’église à l’angle de celle-ci et de la rue du Péron et de la Roulotte. Sa toiture date du XXème siècle. Les deux bacs rectangulaires jumelés sont alimentés par un conduit aménagé dans une pile carré aux caissons moulurés. Sur la face avant de la pile, un dégorgeoir permettait le remplissage des seaux et alimentait l’abreuvoir aujourd’hui empli de fleurs. Sous la toiture, depuis 2007, des lattes de bois juxtaposées et ornées de divers dessins forment une fresque. Le madrier suspendu servait à poser le linge mouillé en vue de le faire égoutter, il sert maintenant de support à des jardinières.