La Fontaine du Manoir
La Fontaine du Manoir
Photos prises en octobre 2021

 

 

La Fontaine du Manoir d’Eyrignac de Salignac-Eyvigues

 

Le Manoir au cœur des jardins d’Eyrignac date du XVIIème siècle, il a remplacé la construction médiévale détruite par les troupes du Grand Condé auquel était opposé Antoine de Costes de la Calprenède. Ce dernier était Conseiller du Roy Présidial de Sarlat, Premier Consul et défenseur de cette cité, propriétaire du château et de ses terres. Un manoir est aussitôt édifié après la victoire de Louis XIV et Mazarin, signant la fin de la Fronde. Le bâtiment est en longueur avec de nombreuses fenêtres, il prend place dans une cour au sol de sable jaune. Le manoir appelé Manoir d’Artaban en hommage à l’écrivain Gauthier de Costes de la Calprenède écrivain auteur de la fameuse tirade « Fier comme Artaban » s’était le cousin d’Antoine, ancêtre des 22 générations qui se sont succédées à Eyrignac jusqu’à nos jours.

 

Face à la demeure, dans la partie gauche de la cour, la chapelle romane vous accueille.

 

Son intérieur est sobre  deux statues y sont présentes, elles surmontent l’autel,  l’une figure  St- Joseph et l’Enfant Jésus, l’autre le Sacré Cœur de Jésus. A l’opposé de cet autel, la porte d’entrée de l’édifice est surmontée d’une balustrade de bois de forme incurvée.

Cette chapelle est l’unique élément qui rappelle le château primitif médiéval, elle est toujours consacrée, et tous les membres de la famille y ont été baptisés.

A côté de la chapelle emprisonnée entre deux escaliers au bas d’une terrasse embellie de sculptures végétales, coule une  fontaine. Elle est emprisonnée dans une construction à voûte profonde ouverte sur une arche en plein cintre. Un manteau de lierre la recouvre, au dessus le  mur de soutènement est orné d’un élément triangulaire légèrement échancré à son sommet lui  aussi dissimulé sous le lierre mais sur lequel on devine la sculpture d’une rose. De chaque côté une tête d’animal féroce, elles semblent  être les gardiens de cette œuvre. En façade de la fontaine, sur la droite un socle accolé à l’un des côtés servait de reposoir au seau que l’on venait remplir.

 

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