La Fontaine Dulac
La Fontaine Dulac
Photos prises en septembre2018

 

 

La Fontaine Dulac de Carmaux

 

La Compagnie minière de Carmaux fut l’une des premières compagnies minières créées en France pour l’extraction du charbon. Le 12 septembre 1752 par édit royal, elle obtenait la permission d’exploiter les mines des bassins de Carmaux et de Blaye-les-Mines pendant vingt ans. Antérieurement à cette période, le bassin houiller connu depuis le XIIIème siècle était au nom des propriétaires. Mal exploité par des charbonniers il était également mal organisé. En mai 1946, fut votée la loi portant nationalisation des houillères. A la fin des années 1950, la découverte des puits de pétrole au Sahara, l’apogée de l’hydroélectricité et la construction des premières centrales nucléaires commencèrent à concurrencer le charbon. Le gouvernement décide de réduire la production, en 1973 l’un des puits ferme, puis un autre en 1979. L’année 1997 signera l’arrêt définitif de l’exploitation du charbon dans le Tarn.

La Fontaine Dulac est située Place Gambetta au niveau de son intersection avec l’avenue Albert Thomas. L’histoire de cet espace nous est relatée par un panneau placé à proximité et dont la transcription est la suivante :

«Au début du XXème siècle, la ville de Carmaux s’est développée à l’ouest de la route Nationale Toulouse-Rodez, et reste encore mal reliée, par des voies de communications trop étroites, à la vieille ville.
En 1911, le Maire Jean-Baptiste Calvignac entame les démarches nécessaires pour l’acquisition de la maison du marchand de graines fourragères Dulac, afin d’ouvrir un plus grand espace de communication.

En 1931, son successeur Louis Fieu aère encore plus ce lieu en démolissant la boutique de lingerie et de confection appartenant à la famille Gorsse.
L’année suivante, l’architecte de la ville Gabriel Camboulives dresse les plans de la façade aveugle du coin Dulac comprenant notamment une fontaine et une horloge publique. La réalisation est confiée, entre autres, au mosaïste J.Laplana. Cette fontaine de style néo-classique, est mise en évidence par des émaux polychromes de Briare dont la pose fait ressortir un pointillé d’or. Le haut de cet édifice est couronné de trois pierres sur lesquelles sont gravées l’inscription latine empruntée au poète Horace : « Miscuit utile dulcit » « Elle joint l’utile à l’agréable » ».

 

Revenir à la ville