Photos prises en septembre 2021

 

La Fontaine et le Lavoir de La Barrique de Saint-Quay-Portrieux

 

Saint-Quay-Portrieux se développa autour de ses activités maritimes, premier des ports de la baie de Saint-Brieuc à être aménagé, profitant des avantages naturels de sa situation, la construction d’ouvrages d’art facilitant ainsi le trafic et la sécurité des bateaux. Jusqu’en 1871, les travaux se succédèrent assez régulièrement. A la fin du XXème siècle, le port se développe autour de la Coquille Saint-Jacques, ce qui fut à l’origine de la reprise des travaux au Portrieux. Premier port en eau profonde entre Cherbourg et Brest, sa capacité d’accueil s’est accrue en 1971, par la construction d’une extension. Le  patronyme de Portrieux a été ajouté à Saint-Quay en 1875. Aujourd’hui ce huitième port français pour la pêche est la capitale de la Coquille-Saint-Jacques.

Saint-Quay-Portrieux dispose de plusieurs lavoirs alimentés par des sources bien restaurées, celui de « La Barrique » se trouve en contrebas de la chaussée de la rue de La Fontaine,  à l’entrée de la rue de la Source. Les femmes du quartier venaient y laver leur linge, ainsi que celles du port qui devaient affronter la côte de la rue de la Fontaine avec leurs brouettes pleines de linge.  Sept marches donnent accès à un large espace entouré de murs. Au déboucher de l’escalier à droite la fontaine est constituée d’un bassin rectangulaire dont la façade avant est munie d’un déversoir, sous le muret  un passage permet à l’eau d’aller rejoindre un petit bac avant d’aller remplir le lavoir. Au dessus du réservoir de la source une niche qui peut-être abritait autrefois une statue. Cette fontaine servait également à l’approvisionnement en eau des riverains. Entre le réservoir et le premier bassin au dessus de la rigole posée sur deux blocs, une longue pierre brute a été remise à sa place en avril 2021, le lavoir a ainsi retrouvé sa pierre à égoutter.  Dans les années 1930, il existait rue de la Fontaine face au lavoir un café portant le patronyme de « La Barrique », il a fermé ses portes en 1950, est-il à l’origine du patronyme de ce lavoir ?