La Fontaine Grande Rue d’Aibre
La localité, dont le nom devient Aybre en 1530, passe à la réforme, l’église est alors transformée en temple protestant. En 1587 le territoire subit les ravages des troupes des Gises, puis la Guerre de Trente ans, en 1688 ce sont la peste et la famine qui déciment la population. En 1773, le temple s’avérant trop petit est reconstruit. De 1865 à 1996, il était pourvu d’un clocher flèche, lors des travaux de restauration en 1996, il est modifié et orné d’un dôme à impériale couvert de tuiles vernissées à motifs losangés.
Dans la Grande Rue, entre les habitations, dans un dégagement pavé entouré de murets, coule une fontaine. Elle a été restaurée en 2012 par la SARL Art de Pierres, sous la mandature de M. A.BERNAUDAT. Le grand bassin rectangulaire entouré d’une ceinture de fer est divisé en trois parties, à l’avant l’abreuvoir et à l’arrière le lavoir, à l’extrémité droite de l’ensemble, sur la bordure du troisième bac (séparé en deux compartiments) se dresse une pile carrée aux faces moulurées. Au dessus des deux barres métalliques un dégorgeoir à tête de serpent sort d’une rosace. Sur le chapiteau une vasque en fonte complète l’édifice. Le mur du fond de l’enclos est agrémenté d’une sculpture représentant le blason de la cité d’Aibre. Sur la partie gauche sont représentés deux poissons identiques à ceux figurant sur l’écusson de la famille de Montbart et sur la partie droite la lettre T que l’on retrouve dans l’armorial de la maison d’Héricourt. Les habitant d’Aibre sont appelés les Tyintières.