La Fontaine rue du 11 Novembre de Saint-Just-le-Martel
Saint-Just qui a donné son nom à la cité naquit vers l’an 330 au hameau de Puy Parlier, à l’âge de 8 ans il quitte le domicile familial pour rejoindre un prêtre de Limoges qui lui apprend la religion. Revenu chez ses parents, pour le punir de son absence ils lui confient la garde du troupeau de moutons. Un jour alors qu’il est dans un pré avec quelques camarades un orage éclate. Une grande lumière apparaît, un ange déploie ses ailes et enveloppe les enfants pour les protéger de l’orage. Just remercie Dieu et avec l’accord de sa famille rejoint Limoges afin d’y poursuivre sa formation religieuse. Il devient disciple de Saint-Hilaire évêque de Poitiers et accomplit plusieurs miracles. A la mort du religieux, il refuse de lui succéder, et revient à Puy Parlier. Un matin un ange lui ordonne d’aller à Rome. Il se rend dans la cité romaine, et c’est lors de son retour qu’il tombe malade et meurt à quelques kilomètres de Limoges. On embaume son corps. Mais les porteurs ne parviennent pas à soulever le brancard. La ville de Saint-Just a été construite autour de sa sépulture. L’église édifiée au XIIème et XIIIème siècle a été remaniée au cours des siècles suivants, elle abrite une chasse de 1644 qui renferme les restes du Saint-Homme. Le martel fait référence au marteau qu’aurait lancé Saint-Just pas loin du hameau du Verdaud. Il aurait prononcé la phrase suivante : “Où mon marteau tombera une église tu bâtiras”.
Le long de la rue devant l’édifice religieux coule la fontaine. Une pile à pignon triangulaire surplombe un bassin de pierre de forme rectangulaire. Outre l’approvisionnement en eau des habitants, elle servait d’abreuvoir pour le bétail. Le territoire de la commune est riche du petit patrimoine des fontaines et des lavoirs qu’elle entretient avec soin.