La Fontaine rue Gustave Courtois de Pusey
L’église Saint-Maurice de Pusey a été reconstruite au XVIIème siècle, mais elle contient quelques vestiges du précédent édifice qui datait du XIème siècle.
L’édifice actuel, qui possède un clocher à l’impériale surmonté d’un pied-droit, abrite un maître-autel en porphyre vert qui était destiné à la chapelle du Trianon de Versailles. A cause de la révolution Française, il ne put être acheminé à sa destination et fut installé à l’ermitage du Mont-de-Vannes, avant d’être transféré dans la chapelle du séminaire de Favernay fermé en 1967. Aujourd’hui il a été mis en place à Pusey. Il nous a été impossible de voir cette œuvre l’édifice religieux étant fermé lors de notre passage.
La rue Gustave Courtois rend hommage à ce peintre né dans la commune en 1853 au N° 46 de la rue Principale qui porte désormais son patronyme. Il fut disciple du peintre vésulien Gérome natif de Vesoul (1824-1904). Ses œuvres se trouvent dans certains musées français, Vesoul, Besançon, Bordeaux, musée d’Orsay, l’un de ses tableaux est un dépôt du musée du Louvres au musée des Beaux-Arts de Marseilles, dans l’église de Pusey, mais aussi en Allemagne et en Australie. Il est décédé à Neuilly-sur-Seine en novembre 1923.
Au fond d’un espace engazonné de cette rue honorant l’enfant du pays une construction carrée abrite une source. L’édifice présente en façade une arche en plein cintre fermée par une grille, il se prolonge par un muret dans lequel sont scellés des anneaux servant à attacher les chevaux . Il n’est pas invraisemblable de penser qu’il existait en ce lieu un abreuvoir. Sur l’édifice protégeant la source une sculpture représentant un cheval en métal offert à la commune par son créateur puséen Christian Grandjean ancien professeur de structures métalliques, dont certaines des œuvres sont exposées à la Saline d’Arc-et-Senans. Il rappelle aux habitants de Pusey leur activité d’autrefois (XVIII et XIXème siècle) , nombreux étaient les élevages de montures pour le régiment de cavalerie du 11ème chasseurs de Vesoul, c’est dans cette commune que les militaires de la monte venaient acquérir des chevaux, il y avait également des élevages de chevaux de trait.