La Fontaine rue Notre-Dame
La Fontaine rue Notre-Dame
Photos prises en juin 2019

 

 

La Fontaine rue Notre-Dame de Void-Vacon

 

Void à l’époque mérovingienne était un site important au croisement de la Meuse et de la voie romaine menant de Reims à Toul et Metz. Possession du chapitre de l’évêché de Toul, le bourg possédait au XIème siècle un château celui-ci fut  reconstruit au XIVème siècle et  détruit au XIXème siècle. Aujourd’hui encore le village est un axe important entre la RN4 et le canal de la Marne au Rhin qui l’enserrent. Void-Vacon est composée de deux villages : Void commune située dans la vallée de la Meuse sur la rive gauche de l’une de ses boucles  à 1 km environ de son confluent avec le Vidus formé de la réunion de la Méholle et du ruisseau de Vacon. Vacon  attestée en 1011, situé à deux kilomètres de Void a été fusionnée avec cette dernière en 1972 pour former la nouvelle entité de Void-Vacon. Henri II roi de France allié en 1552 aux princes réformés allemands contre Charles Quint occupe les principautés ecclésiastiques de Cambrai, Verdun, Toul et Metz, de langue française, en principe indépendantes, mais incapables de se défendre seules. Elles seront de fait rattachées à la France bien que restant théoriquement sous la souveraineté impériale.

A Void, la rue Notre-Dame est agrémentée sur l’un de ses trottoirs d’une fontaine, installée face au majestueux bâtiment abritant l’hôtel de ville. Un bassin en moellons en forme de demi-lune complété à l’arrière d’une pile reçoit l’eau crachée par le bec d’un cygne. Celui-ci est chevauché par un chérubin dont les bras enserrent le cou de l’animal. Nous ignorons la date d’implantation de cette fontaine qui a bénéficié d’un bel entretien et qui existait déjà en ce lieu en 2011.

On ne peut pas parler de Void-Vacon sans évoquer l’un de ses enfants Nicolas Joseph Cugnot né à Void le 16 février 1725. Ingénieur militaire français, il est connu pour avoir conçu et réalisé entre 1769 et 1771 le premier véhicule automobile, il s’agit d’un fardier d’artillerie destiné à transporter un canon et mû par une machine à vapeur à deux cylindres. Cette machine ne fut jamais utilisée que pour des essais, elle est conservé au musée des Arts et Métiers de Paris ville où son inventeur est décédé le 2 octobre 1804.

 

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