La Fontaine Saint-Aignan
La Fontaine Saint-Aignan
Photos prises en mars 2010

 

 

La Fontaine Saint-Aignan de Brinon-sur-Sauldre

 

En 25 avant Jésus Christ, alors que la Gaule était divisée en 4 provinces, la Sauldre faisait, au niveau de la commune de Brinon, la limite entre la Gaule Lyonnaise et l’Aquitaine. Au 9ème siècle un château fortifié est édifié, il domine la Sauldre. Afin de favoriser l’implantation des populations au 13ème siècle les seigneurs et les moines entreprennent le défrichement de la région.

La guerre civile, la guerre de cent ans, ainsi que les épidémies et la pauvreté éprouvent fortement le village. La vie économique est relancée de part la présence du Roi et de sa cour à Blois et Chambord, mais les guerres de religion écrasent à nouveau la Sologne. Brinon sur Sauldre est désertée. C’est en 1595 que le troisième Château dit ” La Mothe” est détruit. En 1643 François Sabatier transmet à Pierre Séguier (Chancelier de Louis XIV), la Seigneurie qui reste dans cette famille jusqu’en 1729.

La fontaine est située sur la route menant à Isdes, après le château. L’édifice est réalisé en pierre et briques. Un escalier permet d’accéder à la source, dont l’eau est réputée guérir les maladies de la peau des enfants, la gourme (impétigo) ou le teignon (la teigne). Cette fontaine sous le vocable de Saint-Aignan fut longtemps un but de pèlerinage, aujourd’hui la niche abrite une statue de la Vierge. D’autres fontaines lui sont dédiées comme à Beaune d’Allier et Ivoy le Pré.

Saint-Aignan est né à Vienne en Dauphiné d’une famille originaire de Hongrie. L’évêque saint Euverte qui avait entendu parler de ses mérites et de ses qualités le fit appeler à Orléans. Nommé évêque d’Orléans à son tour, vers 453, mettant sa confiance en Dieu seul, il obtint de lui, par des prières et des larmes répétées, que la ville assiégée par les Huns, qui avaient évité Paris, soit délivrée. De nombreuses localités portent son nom en France, car il fut considéré à l’époque comme un sauveur.

 

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