Photos prises en mars 2024

 

 

La Fontaine Saint-Alor de Quimper

 

Le patronyme d’Ergué-Armel aurait pour origine le breton « gr » (près de) « cae » (fortification) et Armel nom d’un moine d’origine galloise venu en Bretagne au VIème siècle. La première mention d’Ergué-Armel sous le nom (Arké-Arthmaël) figure en 1244 dans un Cartulaire de Quimper. La commune a fusionné avec Quimper en janvier 1960. L’église est placée sous la protection de Saint-Alor troisième évêque de Quimper.

 

Elle présente deux styles architecturaux : gothique tardif et classique. Le pignon occidental date du XVIIème siècle. Cet édifice religieux est inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques.

 

Le calvaire a été érigé au XVIème siècle. En 1921 Charles Chaussepiel l’a utilisé pour l’intégrer sur le Monument aux Morts.

La fontaine sous le vocable de Saint-Alor est nichée à une centaine de maître de l’église Saint-Armel. Ceinte d’un mur d’enclos, encaissée de six marches, elle a été réalisée en granit et date du XVIIème siècle. Il s’agit d’un édicule avec pignon à deux pentes et voûte profonde. Ouverte par une arche en plein cintre, elle abrite une statue de son Saint-Patron protégée par une grille. Le bassin déborde de l’édifice. Autrefois cette fontaine était très fréquentée, on y faisait la queue pour implorer Saint-Alor, les jeunes filles désireuses de se marier dans l’année, afin de connaître leur sort, jetaient une épingle dans l’eau, si l’épingle coulait à pic, tête en haut, alors la perspective d’un mariage dans l’année prenait forme. Si l’épingle s’enfonçait de côté, l’espoir d’une union prochaine s’évanouissait. On venait également implorer le Saint pour obtenir de la pluie par période de sécheresse, en remerciement, quelques pièces étaient jetées dans la fontaine.

La vie de Saint-Alor qui serait mort en 462 est peu connue, pourtant son culte est très répandu, c’était également le Saint protecteur des poulains et des chevaux, on le reconnaît dans le statuaire à l’animal équestre qui l’accompagne. Fêté le 26 octobre, le dimanche proche de cette date donne lieu au Pardon, au cours duquel les paroissiens se rendent en procession avec croix et bannières à la fontaine avant de retourner à l’église pour la messe.