La Fontaine Saint-Lubin de Longaulnay
Longaulnay est un démembrement de l’ancienne paroisse primitive de Plouasne. Une maladrerie se trouvait autrefois au lieu-dit La Madeleine. Le territoire de Longaulnay est situé au Sud-Ouest du canton de Tinténiac et en limite de Département. La commune est plus proche de la ville de Bécherel avec laquelle elle partage l´écart de la Barre que de Tinténiac, son chef-lieu de canton. Le déclin de la cité s’explique par l´arrêt progressif du commerce du lin et du chanvre qui avait fait la richesse du pays.
Saint Lubin naquit, sous le règne de Clovis, à la fin du V° siècle, près de Poitiers, dans une famille d’agriculteurs. Il devint moine à l’abbaye de Ligugé. Par ses prières, il sauva la ville de Paris d’un horrible incendie. Il y vint d’ailleurs en 551 pour le second concile de Paris. A la mort de l’évêque Ethérius (544), Lubin fut, contre sa volonté, élu évêque de Chartres, avec le consentement du roi Childebert. Selon sa biographie qui fut très légendaire au Moyen Age, il fut moine et abbé de Brou avant de gouverner l’Église de Chartres.
Longaulnay à la particularité de disposer de deux fontaines sous le vocable de ce Saint, la plus ancienne se situe à proximité de l’église, la seconde datant du début du XXème siècle est implantée dans une prairie à 200 mètres de la première, à l’extrémité d’une allée. Les ex-voto, les plus anciens datent de 1918 et 1919. La tradition orale rapporte qu’autrefois, les mères y conduisaient leurs enfants, dont ceux en retard pour marcher et pour les préserver également de certaines maladies.