La Fontaine Saint-Mazeran
La Fontaine Saint-Mazeran
Photos prises en septembre 2017

 

La Fontaine Saint-Mazeran de Broût-Vernet

 

En 1831 Broût-Vernet est née de la réunion de Broût et du Vernet sur Sioule, cette dernière commune depuis la Révolution ne disposait plus d’église paroissiale. L’église Saint-Mazeran a été érigée au cours des XIème et XIIème siècle, le bourg s’est constitué autour de celle-ci. Vers 1070, Théobald Majoran Seigneur d’Escolles (actuel hameau de Broût-Vernet) entre en religion sous le patronyme de Mazeran, il fonde dans les bois un petit prieuré bénédictin qui dépendait de Souvigny lui-même rattaché à Cluny. C’est autour de ce dernier que le bourg de Broût fut constitué. L’église prieurale édifiée au XIème XIIème siècle l’aurait été, d’après les plans élaborés par Mazeran lui-même. Au XVIème siècle, lors des guerres de Religion, Broût est saccagé et la communauté bénédictine est dissoute. L’église devenue paroissiale fait partie des sites clunisiens du département de l’Allier.

A une centaine de mètres de l’édifice religieux coule la Fontaine Saint-Mazeran, selon la légende pour confectionner le mortier nécessaire à la maçonnerie de l’église, l’eau faisait défaut dans la rivière Andelot toute proche. Pris de dépit Mazeran lança son marteau et sa truelle, en tombant les outils firent jaillir une source, ce qui permit de continuer la construction. Cette source ne se serait jamais tarie. Saint Mazeran dominant l’arrivée d’eau et le bassin, construit par Jean Claude Dilon, y est représenté tenant dans sa main droite une truelle, dans la gauche il serre contre lui un marteau et un ciseau à pierre, dans sa ceinture une équerre, ce sont les attributs des architectes, cette représentation est l’oeuvre de Luce Terrenoire.

Une plaque porte la mention suivante :

SAINT-MAZERAN
“Logeur du Bon Dieu”
Bâtisseur de l’église vers 1070
Saint-Patron de Broût-Vernet

Saint Mazeran est un Saint local, il est honoré le 29 Octobre d’après le livre (« l’Eglise Saint-Mazeran de Broût-Vernet » d’Hervé Camus et Philippe Carré de 2010).

 

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