La Fontaine Saint-Urlo
La Fontaine Saint-Urlo
Photos prises en septembre 2021

 

La Fontaine Saint-Urlo de Locmalo

 

Les Chapelles Saint-Eugène et Saint-Diboan de Locmalo sont situées à proximité de la vallée de la Serre. Le site associant chapelle, oratoire et fontaine, comprenait aussi autrefois une chapelle placée sous le vocable de Saint-Urlo, cette dernière fut détruite au XIXème siècle.

De style flamboyant la chapelle Saint-Eugène fut élevée au XVIème siècle, on y priait jusqu’au XVIIème siècle le breton Saint-Tugen qui avait la réputation de guérir la rage et les maux de dents. De la première édification au XVIème siècle il ne reste que les remparts de l’élévation ouest et  le clocheton de type cornouaillais avec sa chambre de cloche largement ouverte, ses gargouilles animales, ses pinacles d’angle et ses frontons aveugles.

 

La chapelle  fut entièrement reprise au XVIIème siècle, puis restaurée à la fin du XIXème début du XXème siècle.

A proximité de ce premier édifice, la chapelle Saint-Diboan, plutôt un oratoire  date du XVIIème XVIIIème siècle, elle a été réalisée en pierre de taille et  présente la particularité de posséder dans son mur nord une ouverture en quadrilobe qui permettait à l’assistance  de suivre l’office de l’extérieur.

 

On invoquait Saint-Diboan pour les enfants chétifs, plus particulièrement le jour du Pardon qui était très fréquenté.

La Fontaine qui accompagne au nord ouest ces chapelles a sans doute remplacé un édicule plus ancien. Elle a été édifiée à l’initiative du recteur Hellegouarch en 1897, pour faire mémoire de la chapelle Saint-Urlo détruite. C’est une fontaine à mur pignon et enclos dallé. Le sommet du pignon porte, au dessus d’un cœur entouré d’une couronne d’épines la date de son édification. Au centre  le dit pignon est percé de trois niches dont les stèles supportaient  autrefois les statues de Saint-Eugène, Saint-Diboan, Saint-Urlo. En dessous de ces excavations plusieurs pierres portent une  inscription gravée  en partie érodée par le temps mais sur laquelle on peut encore lire deux mots ( PEDET DOUE ……..) Le pignon est coiffé d’une élévation dont les quatre faces sont surmontées d’un fronton triangulaire, sur la face avant est sculptée une fleur de lys.

 

Revenir à la ville