La Fotaine de la Chapelle Sainte-Reine
La Fotaine de la Chapelle Sainte-Reine
Photos prises en septembre 2012

 

 

La Fontaine de la Chapelle Sainte-Reine de Virargues

 

La Chapelle Sainte-Reine a été érigée en 1850 près d’une source qui avait dit-on la propriété de guérir les affections oculaires. A la fin du XXème siècle la statue au dessus de la fontaine a été dérobée, elle a été remplacée par une sculpture représentant la Vierge Marie tenant l’enfant Jésus sur son bras droit. Ce sanctuaire aurait été édifié au retour de deux jeunes du pays atteints de fièvre éruptive depuis une dizaine d’années. Ils quittèrent la région pour la Bourgogne où ils sollicitèrent le ciel par l’intercession de Sainte-Reine. Ils firent le pèlerinage d’Alise et en revinrent entièrement guéris. Ils se procurèrent une statue de la Sainte et quelques reliques puis revinrent au pays. Le bruit de leur retour et la nouvelle du miracle s’étaient répandus avec rapidité dans tous les environs ainsi en peu de temps naquit dans la région une grande confiance envers Sainte Reine.

La source miraculeuse est aujourd’hui tarie. D’après les résidents et ouvriers, la cause en serait peut-être les excavations creusées à proximité par la société Ceca Arkema Group, afin d’extraire du sol la Diatomite. Ces carrières auraient modifié le cours de la source et asséché la fontaine Sainte-Reine. La diatomite, dont il existe peu de gisements dans le monde, est une roche sédimentaire siliceuse, poreuse et friable, que l’on trouve en France exclusivement en Ardèche à la montagne d’Andance et dans le Cantal près de Murat.

Sainte-Reine était une jeune gauloise née à Autun. Convertie au christianisme, en 252 à l’âge de 16 ans, elle faisait paître ses moutons au pied du mont Auxois, site aujourd’hui présumé d’Alésia. Le gouverneur romain des Gaules, Olibrius (ou Olimbrius), voulut abuser d’elle mais elle résista et refusa même le mariage pour ne pas abjurer sa foi. Martyrisée elle fut décapitée. A partir du IVème siècle, un culte se développa autour de cette Sainte. Toutefois son martyr devint sujet d’un grand nombre de mystères. La découverte en 1909 du « service eucharistique » d’Alésia, daté du IVe siècle leva les doutes sur l’existence de la jeune martyre.

 

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