La Houn de l’Agnette
La Houn de l’Agnette
Photos prises en mars 2007

 

La Houn de l’Agnette de Peyrehorade

 

Au fond d’un talweg qui recueille les eaux d’un important bassin versant (plus de 5ha) qui voit couler chaque année plusieurs dizaines de M3 d’eaux pluviales, la fontaine est entourée d’une végétation dite “pyrénéenne”.

La Houn de L’agnette (ou fontaine de Laguette) une fontaine publique connue depuis des siècles, fut réaménagée dans le milieu du 19ème siècle. A cette époque, l’eau organise la vie sociale, lessive, rites et mystères, ce qui va créer un engouement pour la construction soignée de “fontaines” sur des trous d’eau fréquentés et parfois réputés. Trois places de laveuses indiquent le caractère d’un lavoir de quartier, accessible aux habitants d’un périmètre restreint. Son accès est pénible et donne toute sa dimension à la corvée de la lessive la “bugade” dévolue aux femmes.

Evoquons la fontaine hantée (souvenir du poète Léo Lapeyre vers 1880). “[…]. En ce temps là, un revenant hantait les environs de Peyrehorade en un lieu appelé houn de l’Agnette, près du lavoir. Afin d’aller combattre le maudit, il avait groupé autour de lui quelques petits camarades décidés qui, lorsque parut le fantôme, l’attaquèrent et, après une bonne bastonnade le déshabillèrent! On reconnut, alors, un jeune ouvrier agricole, cherchant à se venger de son ancien maître d’école demeurant route de Cagnotte et qui devait passer par ce point pour se retirer chez lui. Depuis lors, on ne parla plus de revenant à la houn de l’Agnette.

Aujourd’hui en terrain privé, sa visite est permise grâce à l’aimable autorisation de ses propriétaires. Un sentier de promenade permet de contourner et de contempler ce petit édifice et ses abords naturels.

Extrait des commentaires de l’Association de Sauvegarde et de Rénovation du Château d’Orthe avec leur aimable autorisation.

 

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