La Source de l’Ours
La Source de l’Ours
Photos prises en septembre 2017

 

 

La Source de l’Ours de Joze

 

Selon l’histoire figurant sur le site de la Mairie de Joze, le patronyme de la cité découlerait des vestiges d’un temple dédié à Jovis (Jupiter) découverts en 1823 lors d’une crue de l’Allier. Au Moyen-Âge la paroisse se situait à Uriat depuis au moins le Xème siècle, et la seigneurie était établie à Gelsan ou Jausan l’actuel bourg. A la Révolution les deux parties deviennent la commune de Joze. De nos jours tous les bâtiments de la paroisse d’Uriat ont disparu, le château fort de Joze situé au milieu du village fut détruit par un incendie vers 1730.

Les Sources Salées appelées « Sources de Médagues » au nombre de quatre se situent dans le secteur de Joze : la Source de l’Etoile, du Gros Bouillon, des Graviers et celle de l’Ours. Cette dernière sourd en bordure de la route reliant Lempy à Joze, elle possède le débit le plus important (80 l/m). Ces sources ont été exploitées au XIXème siècle et jusqu’en 1955 pour l’embouteillage comme eau thérapeutique, mais aussi pour la fabrication de limonade et d’eau de Seltz. Toutes les sources auvergnates ne connaissement le même destin que celles de Vichy, d’ailleurs en 1970 la Société SCEMV (St-Yorre) filiale de la Société Alma comprenant également la Compagnie de Vichy, la Compagnie Générale d’Eau de Sources de St-Yorre etc..a racheté certaines de ces sources afin d’éviter qu’elles ne soient exploitées et commercialisées par des concurrents éventuels. En 1985, les installations ont été rasées, toutefois à la Source de l’Ours, il subsiste une grosse buse, qui à l’origine devait constituer le puits de captage profond de 14 mètres. La source en sort à gros débit et laisse sur son passage un dépôt couleur brique lié à l’oxydation du fer dissous dans son eau. Elle est également gazeuse, salée, son goût est acidulé. Les habitants de la région viennent s’y approvisionner, car pour eux c’est une très bonne eau de table. Outre cet édicule en béton, l’environnement est retourné à l’état sauvage, on y trouve même quelques plantes dites maritimes. Le site fait l’objet d’une zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique.

 

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